Pour la première semaine de janvier 2022, le Gazole, SP98, SP95 et SP95-E10 ont atteint des niveaux historiques. Une situation qui ne se calmera pas dans les semaines à venir.
Depuis le début de l’année en France, les prix des carburants ont atteint des sommets. Ce lundi 10 janvier, le prix moyen du litre de gazole était à 1,622 euro, soit une hausse de 4 cts sur une semaine et de 31,2 cts sur un an. Quant à l’essence (SP95-E10), le prix moyen était à 1,691 euro le litre, soit une hausse de 4 cts sur une semaine et de 29,3 cts sur un an, a rapporté La Voix du Nord. Le super-éthanol, lui, a atteint 0,75 euro. Enfin, le SP98 s’est vendu en moyenne 1,7451 euro, soit une hausse de 4 cts également sur une semaine.
Dans leur ensemble, ces prix des carburants dépassent ceux enregistrés depuis ces 10 dernières années. Une tendance qui, en plus, continuera dans les semaines à venir. Selon Jérôme Sabathier, ingénieur économiste à l’IFPEN (Institut français du pétrole, énergies nouvelles) : « Cette situation est la conséquence d’une demande mondiale en pétrole qui est repartie à la hausse et d’une offre qui ne suit pas complètement ».
Les prix des carburants s’envolent, le litre de gazole à 1,622€ en moyenne, un record!https://t.co/RAy4upoTrE pic.twitter.com/9iQhVzckfJ
— La Voix du Nord Economie (@lavoixeco) January 10, 2022
Plus précisément : « Nous avions enregistré une baisse des prix en décembre, à cause de la vague Omicron qui démarrait et suscitait des inquiétudes. Aujourd’hui, le sentiment est que cette vague aura moins d’impact que les précédentes sur la consommation mondiale. Les perspectives économiques de croissance pour 2022 étant très bonnes (4,5 % dans le monde ; 4,2 % en France), la demande est au rendez-vous ». Problème, « cette demande intervient à un moment où les stocks sont bas et où des pays comme la Russie, la Libye, le Nigeria ne suivent pas en termes de production pour des raisons techniques, sans parler de la situation politique tendue au Kazakhstan », a indiqué Jérôme Sabathier, cité par Nord Littoral.
« À court terme, avec les mesures de télétravail et la baisse que cela entraîne sur le trafic routier, la baisse également du trafic aérien, tout cela peut légèrement jouer sur la demande. Mais sauf aggravation de la situation sanitaire, la demande restera soutenue en 2022 et au final les prix à la pompe ne devraient pas vraiment baisser », a conclu Jérôme Sabathier.
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