Églantine Éméyé, qui a perdu son fils Samy le 20 février dernier, s’est exprimée dans un post Instagram ce mardi 25 juillet. Dans un court message, elle a confié sa peine.
L’animatrice ne cherche pas à montrer uniquement un visage souriant, car la vie, « c’est plus compliqué », a-t-elle écrit sur son compte Instagram ce mardi. Cinq mois après avoir perdu son fils, Églantine Éméyé traverse une passe difficile et révèle avoir un « coup de mou ».
« Parce qu’Instagram ne peut pas montrer que les moments de joie »
Elle ne s’est pas épanchée très longuement sur ses états d’âmes mais a posté l’image d’une vitre recouverte de pluie, représentant son « humeur du jour ». Un texte accompagnant cette photo noir et blanc mentionne qu’elle ne peut pas montrer « que les moments de joie », parce que « la vraie vie, c’est plus compliqué et c’est comme ça pour tout le monde ». « Alors, si je partage mes fantaisies, mes découvertes et mes activités, pas de raison de ne pas oser dire quand j’ai un coup de mou », a-t-elle encore souligné ce mardi.
Son fils, qui était polyhandicapé, souffrait également d’autisme. Il était devenu polyhandicapé à la suite d’un AVC non diagnostiqué lorsqu’il était bébé. Pendant plusieurs années, il avait vécu dans un établissement spécialisé. Églantine Éméyé avait tiré de son parcours un livre – Le voleur de brosses à dents – ainsi qu’un documentaire réalisé avec Olivier Pighetti en 2014 et intitulé Mon fils, un si long combat. Diffusé sur France 5, elle y racontait son quotidien avec Samy.
Une femme toujours impliquée
Sur le réseau social le 20 février dernier, elle décrivait son « immense douleur » et « l’amour infini » qu’elle avait pour son enfant. Après le décès de ce dernier, Églantine Éméyé avait déclaré qu’elle continuerait à s’impliquer dans cette cause qu’est l’autisme. « Le combat pour le handicap et l’autisme, avec lui et vous tous, continuera », avait-elle alors mentionné.
La mère de famille a tenu parole. « Ensemble, je vous propose de créer une communauté reflétant les qualités humaines des enfants autistes que sont le courage, la force et la vivacité. Samy, mon fils qui s’est envolé le 20 février dernier, ne regardait qu’un seul dessin animé « Le Roi lion ». À travers une peluche de lionceau, faites-nous partager vos voyages et prenez-le en photo », avait-elle écrit le 24 mars dernier, toujours sur Instagram.
Le 2 avril, elle soulignait que Samy « aurait été fier de la mobilisation d’aujourd’hui », tout en confiant que les mots restaient « bloqués » dans sa gorge en raison de la douleur immense de cette perte.
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