Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne qui avait appelé « à mettre l’État hors d’état de nuire », a-t-on appris auprès de son avocat.
A la suite d’une tribune publiée sur le site en ligne France soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour « provocation à la commission d’atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation », confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février.
Dans cette tribune intitulée « J’appelle », ce dernier assurait qu’ « il faut à présent mettre l’État hors d’état de nuire au peuple français » et demandait la « destitution » du chef de l’État, Emmanuel Macron.
« Le chef de l’État et son gouvernement s’essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson » et « il faut à présent mettre en demeure les structures de l’État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement », affirmait encore l’artiste.
« Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la Covid ; et s’apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l’insu du peuple français », argumentait-il aussi.
Le parquet a jugé l’infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui « cette décision est logique« . « Le parquet ne veut pas mettre d’huile sur le feu. Je fais un parallèle avec Corine Masiero. C’est la même démarche: un cri d’alarme sur la situation actuelle des artistes et des intermittents du spectacle », a-t-il ajouté auprès de l’AFP.
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