La Coalition des femmes du Moyen-Orient nouvellement créée apporte son soutien à Trump

18 décembre 2018 23:35 Mis à jour: 18 décembre 2018 23:35

WASHINGTON – Seize femmes se sont rassemblées derrière un podium au National Press Club à Washington pour saluer, applaudir et remercier le président Donald Trump pour sa lutte contre l’islam radical.

« Je suis Kurde, du Kurdistan », a déclaré Chiman Zebari, une militante qui s’efforce d’éradiquer la pratique des crimes d’honneur. « Nous sommes des femmes du Kurdistan et je dirais que nous sommes des femmes qui soutenons le président Trump. »

« Le président Donald Trump n’est peut-être pas parfait, mais il est le plus parfait que nous ayons eu depuis très longtemps », a déclaré Nahren Anweya, une Assyro-Américaine, qui travaille pour soutenir la protection des chrétiens en Irak.

« C’est vraiment le plus grand président dont j’aie été témoin de toute ma vie », a déclaré Mina Attaran, militante des droits des femmes persanes-américaines, « et je suis impatiente de voir ce que l’avenir nous réserve ».

Mina Attaran, militante des droits des femmes persanes-américaines et membre de la Middle Eastern Women’s Coalition prend la parole lors d’une conférence de presse au National Press Club à Washington, le 11 décembre 2018. (York Du/ NTD)

Créée il y a environ deux mois, la nouvelle Middle Eastern Women’s Coalition compte une quarantaine de membres, selon son directeur des relations publiques, Paul Davis.

Les femmes viennent de religions différentes, de diverses professions et de pays aussi éloignés qu’Israël, les États-Unis, l’Iran, la Libye et l’Afrique du Sud.

Ce qui semble les unir, c’est l’aversion pour la charia et la conviction que M. Trump peut et va faire quelque chose pour aider les femmes qui en sont victimes. La charia, ou loi islamique, découle d’une interprétation des règles du Coran, ainsi que des décrets émanant de responsables islamiques.

Il donne aux musulmans des conseils sur la façon de se conduire dans la vie quotidienne, comme la façon de saluer les voisins, de manger et de se brosser nos dents. Mais il traite aussi de discipline et c’est là qu’il suscite le plus de controverse.

En 2016, une femme de 60 ans en Indonésie a été fouettée 30 fois en public pour avoir vendu de l’alcool, ce qui est interdit par la charia en Indonésie. Un an plus tôt, un homme et une femme qui n’étaient pas mariés ont été frappés de coups de bâton pour avoir été été « aperçus à une distance trop rapprochée l’un de l’autre ».

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Les femmes, qui se sont réunies le 11 décembre pour leur première conférence de presse, se concentrent sur une série de questions religieuses et culturelles qui touchent les femmes, comme le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines et les crimes d’honneur, selon un communiqué de presse.

M. Davis indique que la coalition a l’intention de se constituer en organisme sans but lucratif 501(c)3 et de tenir des événements futurs. Rabia Kazan, fondatrice de la coalition et membre de la National Diversity Coalition for Trump, dit qu’elles essaient d’ajouter d’autres femmes qui jouissent d’une position reconnue dans la société. Elles aimeraient que la fille de M. Trump, Ivanka Trump, monte à bord.

Rabia Kazan, fondatrice et présidente de la Middle Eastern Women’s Coalition, donne une conférence de presse au National Press Club à Washington le 11 décembre 2018. (York Du/ NTD)

Rabia Kazan, qui a été élevée musulmane et a dit qu’elle n’avait rien contre les musulmans modérés, soutient M. Trump parce qu’il n’a pas peur d’utiliser l’expression « Islam radical », dit-elle.

« Il a donné de l’espoir aux Iraniens parce que, pendant les manifestations contre la charia en Iran, le président Donald Trump a dit quelque chose », a-t-elle dit. « Il a dit que c’était mal : l’islam radical est mal. On n’avait jamais entendu ça avant. »

Elle a également reproché à l’ancien président Barack Obama, qui avait refusé d’utiliser ce terme (islamisme radical), affirmant que les musulmans radicaux qui utilisent l’islam pour justifier le terrorisme ne devraient pas être assimilés aux musulmans modérés.

« M. Obama n’a rien fait pour nous », a dit Mme Kazan.

Mina Attaran, membre américano-iranienne de la coalition, a déclaré qu’elle avait voté deux fois pour Obama, mais qu’elle avait reçu une « gifle au visage » lorsque son gouvernement semblait soutenir les Frères musulmans en Égypte.

« C’était vraiment une gifle pour les musulmans réformistes et laïcs », a-t-elle dit. « Des voix qui avaient déjà été marginalisées ont été complètement bloquées par le gouvernement américain. »

Les fréquents tweets de M. Trump sur les dangers de l’islam radical, disent ces femmes, leur donnent l’espoir que quelqu’un tiendra tête à ceux qui oppriment les femmes au nom de l’islam.

Le jour même de la conférence de presse de la coalition, Donald Trump a signé une loi visant à aider les groupes ethniques et religieux persécutés par l’État islamique.

« Et je dois dire que nous avons fait un travail très, très important sur l’État islamique, il en reste très peu dans cette région du monde », a déclaré le président lors de la cérémonie de signature, « et dans 30 jours, il n’y en aura plus ».

Bien qu’aucune femme n’ait semblé avoir les mêmes conseils à donner au président, elles étaient d’accord sur une chose : elles veulent toutes qu’il continue à parler et à tweeter sur les dangers de l’islamisme radical.

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