Après ses frasques du Touquet Music Beach festival, le chanteur en peignoir a recidivé, à l’occasion de sa première date parisienne à l’Olympia.
Seulement neuf jours après avoir insulté le président de la République, le DJ franco-américain Marc Rebillet a réitéré, ce lundi soir à l’Olympia.
Il a seulement voulu « taquiner » le président
Le show de Marc Rebillet avait à peine commencé, ce lundi 5 septembre, qu’il a demandé à son public : « quelle chanson tu veux entendre ? » rapporte Le Parisien. Et en cœur, les spectateurs ont répondu « Macron en*** », l’insulte qui avait fait polémique sur la scène du Touquet Music Beach Festival le 27 août dernier. « Mesdames et messieurs, comme vous voulez », a répondu le chanteur, qui, dans une ambiance déchaînée, s’est aussitôt exécuté.
La chanson insultante envers le chef de l’État a duré quelques minutes, avant que le DJ n’y mette un terme en criant : « F*** Le Pen ! » Il a ensuite indiqué : « J’ai fini avec Macron. Ce soir c’est l’amour. » Dans les coulisses, le roi de l’improvisation a expliqué au Parisien avoir voulu « taquiner » Emmanuel Macron.
Pour son retour en France 9 jours après avoir insulté @TMBfestival le président de la République, le dj franco-americain Marc Rebillet persiste et signe ce soir @OLYMPIAHALL
D’emblée il demande à ses fans quelle chanson ils veulent
Ils répondent « Macron enc… »
Il s’exécute pic.twitter.com/BkXaydtdBQ— Eric Bureau (@Eric_Bureau) September 5, 2022
Il avait déjà provoqué la polémique lors de son passage au Touquet
Au lendemain de l’épisode du Touquet, le chanteur en kimono avait expliqué sur Instagram que le festival « n’était pas très content ». Loin de s’excuser, il avait simplement fait remarquer que « tout le monde a besoin d’être remis à sa place de temps en temps », ajoutant avoir « jeté un peu d’ombre sur Emmanuel Macron ». Il avait encore précisé : « Maintenant, ils demandent que je rembourse pour un spectacle que j’ai fini. »
France Leduc, la directrice du festival électro Touquet Music Beach, avait effectivement confirmé avoir demandé le remboursement du cachet de l’artiste, estimant qu’il avait « pris le TMB en otage pour faire son buzz servant uniquement ses intérêts ».
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