Un homme a été interpellé vendredi après une alerte lancée par le consulat d’Iran à Paris. Un individu aurait été vu dans ses locaux « porteur d’une grenade ou d’un gilet explosif », selon l’intitution.
En réalité, aucun explosif n’a été retrouvé « ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule » du suspect, a annoncé la Préfecture de police de Paris, après l’interventionde la BRI (brigade de recherche et d’intervention), une unité d’élite de la police
« Grenades factices »
Le parquet de Paris a également affirmé à l’AFP qu’« aucune matière explosive » n’avait été retrouvée « à ce stade, ni sur lui, ni sur place ». D’après une source proche du dossier, l’homme portait sur lui un gilet avec des «grenades factices», a indiqué CNEWS.
« Selon les premiers éléments, il s’agit d’un homme né en 1963 en Iran », a poursuivi le parquet, ajoutant qu’il était sorti « de lui-même » du consulat et qu’il « aurait proféré des menaces de passage à l’acte violent ».
« Les vérifications et comptes-rendus se poursuivent afin de préciser la situation judiciaire », selon la même source.
L’affaire avait débuté vers « 11h00 » avec le signalement d’un homme qui « aurait été aperçu par un seul témoin entrant dans le consulat, rue de Fresnel, porteur d’une grenade ou d’un gilet explosif », avait rapporté un peu auparavant la préfecture de police à l’AFP.
En début d’après-midi un périmètre de sécurité avait été mis en place tout autour du consulat, situé dans le 16e arrondissement de Paris près du Trocadéro.
Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro, la plus proche du consulat d’Iran, a été interrompu, pour des raisons de sécurité, comme l’a annoncé la RATP sur X.
Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mobilisé, outre la BRI, d’importantes forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Le préfet répondait à une « demande d’intervention » du consulat.
Le consulat et l’ambassade d’Iran partagent le même bâtiment, mais ont des entrées différentes : le 4 avenue d’Iena pour l’ambassade et le 16 rue Fresnel pour le consulat.
Après l’interpellation du suspect, le dispositif sécuritaire était toujours bien en place et une vingtaine de journalistes étaient présents, notamment des journalistes étrangers, selon le journaliste de l’AFP. Deux camions de police bloquaient le croisement de la rue de la Manutention et de la rue Fresnel où se trouve le consulat d’Iran.
La France a relevé son dispositif Vigipirate en urgence attentat, son plus haut niveau, après l’attentat survenu en mars à Moscou dans une salle de spectacle.
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