Sophia Aram a provoqué l’indignation sur Twitter, après avoir insulté le convoi de la liberté, qu’elle a d’ailleurs renommé « convoi des teubés ».
« Je vois des cons, mais je ne vois pas de liberté »
Inspiré par les rassemblements de routiers canadiens qui bloquent Ottawa, le mouvement baptisé « Convoi de la liberté » revendique l’abandon du pass vaccinal ainsi qu’une hausse du pouvoir d’achat. L’animatrice de France inter Sophia Aram s’en est pris à ses manifestants sur Twitter, provoquant la foudre des internautes.
« Je vois des cons, mais je ne vois pas de liberté », a d’abord écrit l’humoriste sur Twitter le 9 février, en parlant des manifestants du convoi de la liberté, créant une polémique. Elle a également demandé : « Faut vraiment se taper la version motorisée des antivax ? jpp » rebaptisant le mouvement du Convoi des libertés « Convoi des teubés ».
« Curieux attelage venu sucer le pot des antivax-à-moteur à deux mois d’une élection… »
Sophia Aram a de nouveau sévi, quelques jours plus tard. Pointant les personnalités politiques soutenant ce mouvement – notamment Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Jordan Bardella ou encore Jean-Luc Mélenchon – elle les a traités de « curieux attelage venu sucer le pot des antivax-à-moteur à deux mois d’une élection… »
Après les publications sarcastiques de Sophia Aram, de nombreux internautes ont vivement critiqué cette dernière sur les réseaux sociaux. « Je ne vous reconnais plus ! Vous faisiez rire, vous faites pleurer, vous faites honte ! Vous êtes passée du côté du bloc bourgeois ! Le fric pourrit tout manifestement ! » a déploré un internaute. Un autre a souligné : « Avant de les traiter de cons et de teubés, il faudrait peut-être s’intéresser aux causes profondes qui poussent ces gens à faire ça… mais ça suppose un effort, ce qui est infiniment plus difficile que de railler bêtement. »
À l’occasion de l’une de ses chroniques, à la mi-janvier, Sophia Aram avait déjà réagi de façon virulente aux propos de Laurent Ruquier qui protestait contre les restrictions sanitaires, lui déclarant : « Tu aimerais qu’on arrête de dire connerie sur connerie à la télévision et que tu n’arrives pas toi-même à t’arrêter de débiter connerie sur connerie avec l’obstination d’un enfant de 4 ans refusant d’admettre que le monde n’a définitivement pas l’intention de répondre à tes petits caprices. »
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