Face à la pandémie du virus du PCC, les forces de l’ordre ont évacué plus de 700 migrants dans un camp d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis.
Le bidonville constituait une anomalie à l’heure du confinement national. Plusieurs centaines de migrants, qui vivaient dans un campement insalubre de la banlieue parisienne, dont l’hygiène et la promiscuité faisaient polémique sur fond de COVID-19, ont été évacués par la police ce mardi 24 mars au matin.
Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus, comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Agglutinés en file indienne tout près du terrain vague d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) où ils avaient posé leurs tentes, plus de 700 exilés, pour l’essentiel des hommes originaires d’Afrique subsaharienne, certains drapés dans des couvertures et leurs effets rassemblés dans des sacs en plastique, sont montés dans des bus qui les ont emmenés vers des gymnases et des hôtels.
Entre 300 et 600 personnes avaient été comptées sur ce campement par l’opérateur de l’État, France terre d’asile, mais il pourrait y en avoir « plus » mises à l’abri mardi matin, a souligné Anne-Claire Mialot, préfète déléguée à l’égalité des chances, pendant l’opération.
12h24 Coronavirus: plus de 700 migrants évacués d’un camp au nord de Paris AFP https://t.co/WAbIeZlFMp
— Julien TRAN (@julientran) March 24, 2020
« Un mètre entre chaque lit »
Cette opération avait été annoncée il y a quelques jours par le préfet de la région Ile-de-France, Michel Cadot, dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus du PCC.
« On agit pour des raisons sanitaires, ce sont des personnes qui sont en promiscuité très forte », a expliqué Anne-Claire Mialot, préfète déléguée à l’égalité des chances, pendant l’opération. « On va faire en sorte que les mesures barrières soient respectées » durant la mise à l’abri, a-t-elle souligné, expliquant qu’à leur arrivée dans les gymnases ou hôtels parisiens et de Seine-Saint-Denis, les migrants seraient examinés par l’ONG Médecins sans frontières (MSF), pour déceler d’éventuels symptômes du virus du PCC.
Les gymnases, a-t-elle rajouté, ont été agencés de sorte qu’il y ait « un mètre entre chaque lit », et en réduisant le nombre de personnes accueillies par site.
À l’arrivée dans les gymnases, « il faudra être attentif à ne pas passer d’une promiscuité à l’autre », a prévenu Christian Reboul, référent Migrations chez Médecins du Monde, rappelant que de tels campements de migrants existent toujours dans le Nord, à Calais ou Grande-Synthe.
Isolement compliqué
En début d’après-midi, MSF a, pour sa part, tweeté que « la mise à l’abri en gymnases ne permet pas d’appliquer correctement les consignes sanitaires du Covid-19 ». « Pas de capacité de dépistage fourni par l’ARS de l’Ile-de-France, grande promiscuité et difficulté de maintenir un isolement. Ces lieux ne doivent pas devenir des lieux de propagation », a dénoncé l’ONG.
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