Plusieurs femmes se sont regroupées dans un collectif, accusant le vaccin contre le Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) – d’être responsable de troubles de leurs menstruations. L’un des membres de ce collectif a été auditionné ce lundi 4 avril au Parlement européen.
Julie, membre du collectif intitulé « Où est mon cycle », a été entendue au Sénat ce mercredi 6 avril par une commission d’études sur les effets secondaires des vaccins. Elle a été auditionnée au Parlement européen, ce lundi 4 avril. Peu de temps après sa deuxième injection de vaccin anti-Covid, cette jeune femme avait commencé à avoir des douleurs abdominales très fortes.
« Des douleurs extrêmement fortes, qu’on peut comparer à des douleurs d’accouchement »
« J’ai fait ma deuxième vaccination début août et quinze jours après, j’ai commencé à avoir des douleurs extrêmement fortes qu’on peut comparer à des douleurs d’accouchement, non-stop, jour et nuit, et qui duraient pratiquement trois semaines », a expliqué à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur Julie.
Après consultation, il s’avère que Julie souffre d’adénomyose, c’est-à-dire de l’endométriose interne qui touche l’utérus. Elle est contrainte de subir l’ablation de l’utérus, ne supportant pas le traitement hormonal. Si elle a, depuis cette opération, retrouvé une vie normale, pour elle il ne fait aucun doute que sa maladie et le vaccin sont liés. Elle est néanmoins « terrorisée » par le vaccin et se demande vraiment quels sont les bénéfices-risques de celui-ci.
« Un signalement plus important » de cas, durant le mois de la vaccination
Julia Maruani, gynécologue libéral et hospitalier à Marseille, précise à France 3 que le cas de Julie est « surprenant » étant donné que l’adénomyose « évolue lentement ». Elle signifie qu’« il y a des mécanismes qu’on ne connaît pas sur la vaccination et les effets sur l’utérus ». Si la gynécologue reconnaît qu’il est difficile d’établir un lien de cause à effet – étant donné que de nombreuses femmes ont « des troubles du cycle » avec des « changements de quantité de saignement pendant les règles » – elle admet cependant avoir « remarqué un signalement plus important […] le mois de la vaccination ». Elle souligne par ailleurs qu’il faudrait « plus d’études pour comparer les femmes vaccinées et non vaccinées ».
Le docteur Maruani déclare en outre ne pas avoir fait de déclaration de pharmacovigilance dans les cas de saignements anormaux de ses patientes le mois du vaccin, ne pouvant pas savoir « si c’est un effet du vaccin ou le hasard, parce que ça arrive à toutes les femmes dans leur vie d’avoir un changement dans leur cycle ». Cependant, elle affirme que « tout médecin qui aurait eu quelque chose de grave ou de prolongé l’aurait fait ». Pour la gynécologue, si le problème persiste au-delà d’un mois, « il faut consulter », car cela signifie qu’« il y a un symptôme anormal ».
Les chiffres de déclaration à la pharmacovigilance ne reflétant pas la réalité
Ce que confirme Maître Éric Lanzarone, qui indique : « On s’aperçoit que le médecin traitant ou le spécialiste considère que l’effet indésirable n’est pas dû à la vaccination et se refuse à faire une déclaration à la pharmacovigilance, ce qui pose un problème de la réalité des chiffres. » L’avocat a d’ailleurs porté plainte contre l’entreprise Pfizer et l’État français et « envisage une action conjointe des milliers de femmes concernées contre les fabricants des vaccins en vue d’une indemnisation », rapporte encore France 3.
De son côté, l’agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) révèle que depuis le début de la vaccination, 152 302 cas d’effets indésirables ont été recensés par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Parmi eux, 4 432 relèvent des troubles menstruels.
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