Dans une résidence de La Plagne (Alpes françaises), des étudiants belges de l’Université de Liège ont commis d’impressionnantes dégradations pendant leur séjour dans la station de ski, en janvier dernier.
Entre le tapage nocturne, les dégradations et les interpellations par les forces de l’ordre, la station de sports d’hiver de La Plagne n’est pas près d’oublier le passage de ces étudiants belges.
De la nourriture et des excréments dans les couloirs
Au total, 420 étudiants sont partis de Liège dans l’objectif de s’offrir un séjour d’une semaine aux sports d’hiver, juste après leurs examens. Le 25 janvier dernier, ils sont arrivés dans cette station de ski savoyarde. Peu après leur départ, des chauffeurs de bus avaient déjà failli ne pas poursuivre le trajet en voyant combien certains de ces jeunes « abusaient », raconte à RTBF Éloïse, une étudiante de l’ULiège faisant partie du voyage.
Le soir même de leur arrivée, une fois dans leurs appartements, nombre d’entre eux s’étaient mis sur les balcons « avec la musique à tue-tête », raconte à nos confrères Daniel-Jean Veniat, le maire délégué de La Plagne. « Automatiquement on a déjà eu des appels et des réclamations des gens qui ne supportaient pas tout ce bruit », poursuit l’édile.
Et la situation n’a fait qu’empirer au fil des jours. « Il y a eu par exemple des télés cassées, des hottes et des plaques vitrocéramiques cassées, des téléphones… Il y a eu aussi des dommages communs comme dans les ascenseurs », détaille encore Éloïse auprès de nos confrères, ajoutant que de la nourriture était collée sur les murs et le plafond et des excréments jonchaient les couloirs remplis de poubelles.
Les organisateurs inscrits sur une liste noire
Et les étudiants ne se sont pas cantonnés à saccager la résidence. La place des commerçants a, elle aussi, été « complètement souillée, saccagée », pointe Daniel Jean-Veniat, précisant que le lieu en question était maculé de défections, d’urine, de bouteilles cassées et de déchets. Face à ce constat, le maire délégué a dû faire appel à la gendarmerie à de multiples reprises.
Selon l’élu, tous les étudiants ne sont pas en cause. Seul « un noyau de 50 à 60 personnes », des « meneurs », ont entraîné « tout le monde », assure-t-il. Malgré tout, les cautions risquent d’être retenues, ce qu’Éloïse estime injuste car elle et ses camarades de chambre ont « fait attention afin de n’avoir aucun avertissement ». « Il y a des traces écrites stipulant les noms des fautifs, il est donc facile de les réprimander. Je ne comprends donc pas pourquoi tout le monde doit être pénalisé », s’étonne-t-elle.
Quant aux factures liées aux interventions des équipes municipales ainsi qu’aux nombreux dégâts dans le lieu d’hébergement, elles vont être transmises aux organisateurs. De leur côté, ces derniers ont écrit à la mairie de La Plagne en prenant la défense des étudiants belges. Ils ont en effet justifié leurs comportements en signalant qu’aucune salle n’avait été mise à leur disposition pour faire la fête. Ils sont même allés jusqu’à avancer le « manque de respect d’une résidente envers les étudiants, ainsi que de la condescendance des forces de l’ordre qui n’ont sûrement pas aidé à calmer la situation ». Notons qu’à La Plagne, ces organisateurs sont désormais inscrits sur une liste noire.
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