Si 200 000 soignants libéraux ont bénéficié d’une aide lors du premier confinement de 2020, L’Assurance maladie demande à 87 000 d’entre eux de rembourser un trop-perçu.
Au début de l’épidémie du virus du PCC, le gouvernement avait mis en place un dispositif d’aide aux différents secteurs d’activités touchés par la crise.
203 000 soignants libéraux avaient ainsi bénéficié du DIPA (Dispositif d’indemnisation pour perte d’activités) et touché en moyenne 5 500 € afin de compenser la perte des revenus entre mars et juin 2020.
Complément ou trop perçu ?
Mais, vendredi 3 septembre, l’Assurance maladie a annoncé que 87 000 d’entre eux vont devoir procéder à un remboursement dû à un trop-perçu.
87.000 #soignants aidés financièrement lors du premier confinement doivent rembourser un trop-perçu https://t.co/NDn14HDjF8 pic.twitter.com/OHniFSK4ml
— LCI (@LCI) September 4, 2021
En effet, plus d’un an après, la Sécurité sociale a achevé le calcul du montant définitif du pour chaque soignant.
Une majorité d’entre eux, 114 000 soignants, bénéficieront d’un « complément », s’élevant en moyenne, à 3 300 €.
Mais pour 87 000 soignants, il y a eu un trop-perçu, en moyenne de 2 700 €, qui devra être remboursé. L’Assurance maladie précise ainsi que ce remboursement pourra être étalé sur 12 mois.
Les réactions des syndicats n’ont pas tardé, les médecins de l’UFML dénonçant une « arnaque », tandis que MG France et la CSMF réclament de la « transparence ». Les dentistes du syndicat CDF demandent de « revoir la méthode de calcul ».
« On ne peut pas effacer l’ardoise, parce que c’est de l’argent public », justifie Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale d’assurance maladie, soulignant que la Sécurité sociale a déboursé au total près de 1,3 milliard d’euros pour cette aide et que « tous ceux qui l’ont demandée l’ont reçue ».
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