Le groupe de grande distribution Carrefour a annoncé lundi un millier de possibles départs volontaires dans ses équipes en France, sans donner encore les réductions d’effectifs au niveau européen.
Le distributeur a présenté lundi aux partenaires sociaux une « nouvelle organisation des sièges en France » et a indiqué à cette occasion qu’« un nombre maximum de 979 départs seraient susceptibles d’intervenir » à cette occasion, dans un message à l’AFP.
« Ces départs ne concerneront que les salariés des sièges à l’exclusion de ceux des magasins ou entrepôts », précise Carrefour. Ces départs « ne pourront intervenir que sur la base du strict volontariat, et dans le cadre d’un accompagnement social de qualité », assure encore le distributeur.
Cet objectif de réduction des effectifs au niveau des sièges était connu et le média spécialisé La Lettre A avait révélé fin mai qu’« un millier de postes » étaient « ciblés sur le seul périmètre France du groupe ».
Un plan d’« économies de coûts » de 4 milliards d’euros
Cette réorganisation s’inscrit dans le cadre du plan stratégique à horizon 2026 concocté pour le distributeur par son PDG Alexandre Bompard. En novembre 2022, ce dernier avait annoncé un nouveau plan d’« économies de coûts » de 4 milliards d’euros passant notamment par « des réductions d’effectifs significatives dans chacun » des sièges européens.
Le PDG du groupe n’avait alors pas donné d’indication sur l’ampleur de ces réductions, indiquant simplement qu’« en Europe, il y a un potentiel énorme de mutualisation à exploiter » et que « tout ce qui doit être mutualisé dans notre organisation va l’être ».
Les réductions d’effectifs au niveau européen ne sont pas encore connues.
Carrefour a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires en hausse de 16% à 90,8 milliards d’euros, et un bénéfice net bondissant à 1,35 milliard d’euros, soit 26% de mieux que l’année précédente. Il doit publier ses résultats financiers pour le premier semestre 2023 le 26 juillet.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.