Une personne a été gravement blessée et sept autres étaient blessées en « urgence relative » après « plusieurs explosions » d’origine inconnue qui se sont produites le 3 août sur le site de la poudrerie Eurenco à Bergerac en Dordogne, classé Seveso « seuil haut ».
« Plusieurs explosions ont eu lieu en début d’après-midi sur le site de la poudrerie d’Eurenco », une usine située à l’est de Bergerac et classée « Seveso seuil haut », a indiqué la préfecture de la Dordogne dans un communiqué.
Selon le sous-préfet Jean-Charles Jobard, l’explosion a eu lieu dans un bâtiment qui contenait « moins de deux tonnes de nitrocellulose ». Une quarantaine de personnes étaient présentes sur place.
Les explosions, dont l’origine est indéterminée en fin d’après-midi, se sont produites dans « le bâtiment 75 de stockage de nitrocellulose ». »La nitrocellulose contenue dans cet atelier s’est enflammée lors d’opérations de maintenance », a indiqué dans un communiqué le groupe Eurenco. « La cause de l’accident est pour l’instant non déterminée », a-t-il ajouté ».
Explosion à la poudrerie de #Bergerac : le maire Jonathan Prioleaud raconte ce qui s’est passé #Dordogne #Eurenco @VilledeBergerac pic.twitter.com/AGy79koJQF
— France Bleu Périgord (@Bleu_Perigord) August 3, 2022
Plan Blanc activé à l’hôpital de Bergerac
Selon le maire DVD (divers droite) de Bergerac Jonathan Prioleaud, les explosions ont retenti dans un bâtiment de l’entreprise Manuco (groupe Eurenco), qui produit de la nitrocellulose pour munitions.
Le bilan « sécurisé » de la préfecture dénombre « 8 blessés, dont 1 personne en urgence absolue (1 blessé grave) et 7 en urgences relatives », trois ont été transportées sur l’hôpital de Bergerac, quatre ont été soignées sur place, selon l’élu M. Prioleaud. Le plan Blanc a été activé à l’hôpital de Bergerac « afin de faciliter la prise en charge des victimes ». Une quarantaine de personnes se trouvaient alors sur place et l’ensemble du personnel a été évacué.
Enquête ouverte
La préfecture a tenu aussitôt à rassurer la population en indiquant qu’« à ce stade, l’incident n’a pas d’impact à l’extérieur du site ».
« Il n’y a plus de risque de propagation », a souligné le sous-préfet Jean-Charles Jobard lors d’un point presse, en précisant que le périmètre de l’usine n’est « pas habité ». L’origine des explosions, « c’est à l’évidence interne mais il faudra une enquête administrative pour pouvoir déterminer les causes de cet incident », a-t-il déclaré.
Un périmètre de sécurité a été établi autour du site et d’importants moyens déployés avec la présence de 61 sapeurs-pompiers et d’une trentaine d’engins, de 20 policiers et de deux hélicoptères du SAMU.
En fin d’après-midi, il ne restait plus devant les grilles du site qu’un camion et deux voitures de pompiers. Des employés, non blessés et regroupés sur le parvis d’un bâtiment, avaient été pris en charge par la Croix-rouge avant de quitter les lieux.
Eurenco est née en 2004 de la fusion entre SNPE Explosifs & Propulseurs et NEXPLO. Leader européen des explosifs, propulseurs et combustibles militaires, Eurenco fournit également des explosifs pour le secteur civil (perforation de pétrole et de gaz, mines) et possède la plus grande capacité de production mondiale de 2-EHN (additif pour carburant).
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