Depuis qu’Henry Winkler s’est fait connaître en tant qu’Arthur « Fonzie » Fonzarelli dans la sitcom américaine Happy Days des années 1970, l’acteur a élargi son curriculum vitae comme activiste, producteur, réalisateur et auteur d’une série de livres populaires pour les enfants qui porte sur l’inclusion.
Le 30 octobre 2019, M. Winkler avait quelque chose de tout nouveau à célébrer : son 74e anniversaire.
L’acteur bien-aimé a été inondé de souhaits d’anniversaire lors de sa journée spéciale. Il s’est mis à Twitter pour remercier les fans de leurs bons mots :
« Merci pour tous vos merveilleux voeux d’anniversaire. Ils agrémentent vraiment ce jour heureux ! »
Mais M. Winkler a dû traverser des jours moins qu’heureux pour en arriver là où il est aujourd’hui.
Un modèle de champion pour les enfants
Les parents d’Henry Winkler ont immigré de l’Allemagne aux États-Unis au moment où leur pays a été déchiré et occupé par les nazis, mais ce qui a par dessus tout rendu la vie d’Henry difficile, c’est que lorsqu’il était enfant, pour une raison qu’il ignorait, il eu du mal à travailler à l’école. C’est seulement plus tard, quand il a eu fini ses études, qu’il a appris qu’il souffrait de dyslexie, une difficulté d’apprentissage courante qui peut avoir de graves répercussions sur les compétences d’écriture et de lecture d’une personne.
Le système éducatif dans lequel Henry a grandi n’était pas clément envers ses luttes en classe, et c’est cette lutte qui a incité le célèbre acteur à utiliser sa renommée pour une nouvelle cause : la sensibilisation à la dyslexie.
Au cours des dernières années, M. Winkler est devenu un ardent défenseur des enfants dyslexiques par le biais de sa série de livres Hank Zipzer, suivant la vie et l’époque d’un élève de quatrième année du nom de Hank qui est atteint de cette maladie.
M. Winkler et l’écrivain Lin Oliver produisent les livres en collaboration, et ce soutien qu’il a la chance d’apporter aux enfants continue de lui apporter un sentiment d’humilité. « Je suis étonné de faire partie d’une équipe avec Lin Oliver pour écrire des livres », a admis Henry Winkler à l’émission d’Oprah Winfrey OWN. « Souvenez-vous, ce dans quoi j’excellais à l’école, en fait, c’était quand venait le moment de rentrer chez moi. »
Henry avait 31 ans au moment de lire son premier livre, mais il s’est rendu à la Yale School of Drama après avoir présenté un monologue impressionnant, improvisé, de style Shakespeare, qui mettait en valeur son talent inné. Ça a ouvert la voie à son parcours d’acteur.
7 reasons Happy Days was the best sitcom ever https://t.co/7YAcCZAxrH pic.twitter.com/SlxA8Kwzwo
— Metro (@MetroUK) 31 octobre 2015
[Traduction : 7 raisons pour lesquelles Happy Days était la meilleure sitcom de tous les temps]
Avoir gagné des cœurs à travers les générations
À 27 ans, Henry Winkler a été choisi pour jouer Fonzie dans Happy Days. « Le rôle de The Fonz a été la fondation sur laquelle j’ai construit le reste de ma vie », a déclaré Henry Winkler à l’émission de CBS Sunday Morning en 2017. « Il a construit la maison où je vis. »
Aux prises avec la typographie, cependant, Henry Winkler a pris un recul électif, passant du métier d’acteur à celui de réalisateur et de producteur pendant plusieurs années, et s’attirant les éloges de la critique.
Des décennies plus tard, et après un retour triomphal au petit écran, Henry Winkler a conquis une toute nouvelle génération avec ses rôles dans les comédies Arrested Development et Royal Pains.
En ce qui concerne la vie familiale, M. Winkler est marié à son épouse, Stacey Weitzman, depuis le 5 mai 1978. Ensemble, ils ont un fils, une fille et cinq petits-enfants.
« J’adore être grand-parent », a dit M. Winkler à Closer Weekly. « Je m’amuse beaucoup, nous les gâtons d’amour. »
« Ma femme et moi gardons notre petit-fils de 4 ans, qui a le droit de regarder une émission avant d’aller se coucher. Il a Happy Days sur son magnétoscope numérique. Il s’est tourné vers moi et m’a dit : ‘C’est toi ! Tes cheveux étaient différents. Tu étais plus mince à l’époque.' »
Loisirs paisibles
Lorsqu’il trouve le temps de s’éloigner de l’agitation de la vie de famille, de l’écriture et des tâches de direction, Henry Winkler apprécie aussi le temps libre de ses années d’automne avec le passe-temps paisible de la pêche.
« L’endroit, les mélodies environnantes, le vert, et ce qui se passe quand on pêche, on ne peut pas se concentrer sur autre chose », s’exclame Henry Winkler, en s’adressant à CBS. Henry Winkler a même écrit un livre sur la pêche à la mouche, dont le titre pourrait se traduire par « Je n’ai jamais rencontré d’idiot sur une rivière » (I’ve Never Met an Idiot on the River).
Ne montrant aucun signe de ralentissement, à part un voyage occasionnel au lac avec sa canne à pêche, M. Winkler a partagé sa philosophie pour une longue et heureuse vie avec HuffPost. « Je vis avec deux mots », a-t-il dit : « Ténacité et gratitude. »
« La ténacité m’amène là où je veux aller, et la gratitude m’épargne de la colère en cours de route. J’aime vraiment être sur cette terre, voilà la vérité. »
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