Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, s’est engagé mardi à soutenir Taïwan, un « solide allié diplomatique », au deuxième jour d’une visite officielle sur l’île, que son pays est l’un des derniers à reconnaître diplomatiquement.
À l’heure où Pékin s’efforce d’isoler Taipei sur la scène internationale, le Guatemala figure toujours sur la courte liste des 13 pays reconnaissant diplomatiquement Taïwan. « Soyons solidaires de ceux qui sont en état de siège permanent instauré depuis l’autre côté du détroit de Taïwan », a déclaré mardi M. Giammattei devant le Parlement taïwanais, appelant à mettre fin à l’agression chinoise sur l’île.
Devant les parlementaires taïwanais, le président guatémaltèque a également réitéré son plein soutien à la souveraineté de Taïwan. « Le Guatemala maintient sa position inaltérable en faveur de la reconnaissance de Taïwan comme nation indépendante », a-t-il martelé.
« De nouvelles opportunités de collaboration »
Plus tôt dans la journée, M. Giammattei avait déjà déclaré lors d’une cérémonie d’accueil à Taipei que « le Guatemala (continuerait) de soutenir la République de Taïwan comme un solide allié diplomatique », ajoutant « qu’il approfondira ses relations (avec l’île) dans tous les domaines ».
La visite d’Alejandro Giammattei, qui a atterri lundi sur l’île, intervient trois semaines après une tournée en Amérique centrale de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Elle s’était rendue au Guatemala et au Belize, les deux seuls pays de la région à encore entretenir des relations diplomatiques officielles avec l’île, après la rupture des relations diplomatiques fin mars par le Honduras au profit de Pékin.
Durant son voyage, qui prendra fin jeudi, le chef de l’État guatémaltèque doit également visiter une entreprise de technologie située au sud de Taipei, selon le bureau de la présidente taïwanaise. « J’attends avec impatience que nos pays approfondissent leurs relations et explorent de nouvelles opportunités de coopération lors de cette visite », a réagi de son côté la présidente de l’île démocratique.
À l’issue de sa tournée en Amérique centrale, Mme Tsai avait rencontré à Los Angeles le président républicain de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.
Cette rencontre avait suscité la colère de Pékin qui avait riposté avec trois jours d’importantes manœuvres militaires autour de Taïwan.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.