Malgré la hausse de la demande de chocolat enregistrée ces dernières années parmi certaines régions en voie de développement, comme la Chine ou l’Inde, le négoce du cacao s’inscrit toujours dans une perspective qui favorise les flux de matières premières peu transformées des pays émergents vers les pays industrialisés.
Bon nombre des fèves brutes récoltées par les cultivateurs de cacao – répartis autour de la ceinture équatoriale, en Afrique de l’Ouest, en Amérique latine et en Asie – sont en effet exportées vers l’Europe et les États-Unis, qui représentent environ deux tiers de la consommation mondiale d’aliments chocolatés.
Les pays développés – qui abritent les principaux marchés de consommateurs – regroupent les activités tertiaires liées à la promotion et à la distribution à grande échelle des produits finis fabriqués. Toutefois, ils exécutent aussi une part conséquente des opérations de transformation industrielle des fèves brutes en amont.
Une poignée d’acteurs transnationaux achète la matière première aux petits agriculteurs par le biais d’intermédiaires locaux, afin de la transformer ensuite en produits semi-finis destinés aux compagnies agroalimentaires qui confectionnent des aliments à base de chocolat.
Ces groupes spécialisés dans la transformation du cacao brut disposent de plusieurs infrastructures industrielles – dédiées à la torréfaction et au broyage des fèves – à travers le monde.
Les aires géographiques qui concentrent l’essentiel des consommateurs finals, et offrent ainsi les meilleurs débouchés commerciaux, en accueillent une partie, tandis que certaines sont établies au sein même des pays producteurs de cacao.
Entre 2015 et 2016, près d’un tiers des fèves produites dans le monde étaient d’ailleurs transformées au sein de quelques manufactures implantées sur le Vieux Continent.
Bien que les zones exportatrices connaissent des trajectoires et des situations contrastées, la plupart d’entre elles ne disposent pas des compétences et des moyens matériels nécessaires pour valoriser les fèves qu’elles cultivent. De surcroît, elles ne bénéficient d’aucun accès direct aux marchés sur lesquels sont commercialisés les produits finis à base de cacao.
Un petit groupe de multinationales domine ainsi la filière et exerce une véritable mainmise sur l’ensemble des activités créatrices de valeur ajoutée. Celles-ci échappent par conséquent presque entièrement aux petits producteurs de la ceinture du cacao, qui reçoivent une part dérisoire de la manne chocolatière.
Ils restent en effet cantonnés à la culture d’une matière première dont le cours varie en fonction des stratégies des magnats du secteur et des manoeuvres de spéculateurs financiers, qui privilégient généralement une logique de rentabilité à court terme.
L’hégémonie des filières africaines dans la production mondiale de cacao
Introduite au large des côtes africaines par les Portugais au début du 19e siècle – dans l’optique de raccourcir les circuits maritimes liés à l’exportation des matières premières – la culture du cacao s’est ensuite rapidement développée dans le golfe de Guinée, au sein des territoires contrôlés par les puissances coloniales européennes.
En quelques décennies, l’acclimatation réussie des plants permit à l’Afrique de devenir une place forte du cacao et de concurrencer sérieusement les producteurs historiques implantés en Amérique latine.
Aujourd’hui, le continent africain fournit près de 75 % du cacao consommé à travers le globe. La Côte d’Ivoire fait d’ailleurs figure de véritable géant, avec près de 40 % des volumes mondiaux, suivie par le Ghana, qui s’adjuge environ 20 % des fèves produites et, dans une moindre mesure, par le Nigeria ou le Cameroun.
L’Amérique latine – terre d’origine du cacao – représente désormais à peu près 15 % de la production mondiale, avec des pays comme le Venezuela, l’Équateur, le Brésil, la Colombie, ou encore certains territoires de l’archipel des Caraïbes, tels que la République dominicaine ou Trinité-et-Tobago.
Enfin, le sud de l’Asie produit environ 10 % des fèves échangées dans le monde. L’Indonésie, la Malaisie et le Vietnam constituent ainsi les principaux pourvoyeurs de la région.
Souvent issues d’espèces de cacaoyers rustiques de moindre qualité, les fèves récoltées en Afrique de l’Ouest ou en Asie offrent cependant des rendements bien supérieurs aux variétés traditionnelles cultivées en Amérique latine – pourtant réputées plus fines.
Particulièrement lucratives dans le cadre d’une production destinée à alimenter un marché de masse, elles permettent ainsi d’assurer une rentabilité optimale aux compagnies internationales qui les transforment, avant de les commercialiser auprès de groupes spécialisés dans la fabrication de produits chocolatés à grande échelle.
Elles répondent aussi à une logique d’uniformisation des goûts, qui s’inscrit dans une démarche de standardisation, à même de favoriser la réduction des coûts de production industriels.
La sélection orchestrée depuis près d’un siècle, dans le but de favoriser l’essor de plants particulièrement productifs – au détriment de variétés ancestrales aux arômes plus subtils – a ainsi contribué à appauvrir de manière considérable la qualité des fèves récoltées dans le monde et à affaiblir un patrimoine végétal pourtant inestimable.
Le rôle fondamental du biotope
En Afrique de l’Ouest, les plantations de cacaoyers s’apparentent souvent à des monocultures, qui ne laissent que très peu de place aux autres espèces végétales et finissent par épuiser les sols.
Les plants de cacao sont pourtant des arbres fragiles, qui ont besoin de l’équilibre que leur confère un écosystème riche et complexe, ainsi que de sols fertiles et bien drainés pour s’épanouir. En outre, ils apprécient l’ombre que leur apportent les autres essences de haute taille qui les entourent.
C’est notamment le cas dans les forêts équatoriales d’Amazonie, où des cacaoyers d’une dizaine de mètres – qui n’affectionnent guère l’exposition directe aux rayons du soleil – côtoient d’autres arbres mesurant de trois à cinq fois leur taille.
L’épuisement des sols, l’usage de techniques agricoles inadaptées et le manque d’entretien menacent ainsi la pérennité de plusieurs cultures de cacao en Afrique. Afin de pallier la diminution des récoltes, bon nombre de petits exploitants se voient contraints d’étendre les terres cultivables et empiètent toujours davantage sur l’espace occupé par les forêts primaires avoisinantes.
Sous la pression de la demande mondiale de cacao, les producteurs – qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour prodiguer les soins nécessaires à des cultures souvent vieillissantes et préserver les rendements – profitent ainsi du laxisme ou de la complaisance des autorités et n’hésitent pas à déstabiliser l’équilibre fragile des écosystèmes locaux et à réduire la biodiversité pour assurer leur propre subsistance.
Le recours aux intrants chimiques et aux pesticides constitue également une pratique fréquente pour endiguer l’érosion des récoltes et maintenir le volume de la production.
La déforestation massive a aussi pour conséquence de réduire l’habitat naturel d’espèces animales sauvages, qui ne disposent plus des surfaces indispensables à leur survie et se retrouvent régulièrement à la merci de braconniers.
À l’œuvre en Côte d’Ivoire, au Ghana ou en Indonésie, cette logique agricole risque à terme de menacer l’économie des pays producteurs de cacao. La rente forestière sur laquelle ils s’appuient pour soutenir leur développement est en effet en passe de disparaître.
Néanmoins, l’évolution récente de la demande mondiale s’oriente désormais vers la production de denrées chocolatées de meilleure qualité, qui disposent également d’une teneur en cacao plus élevée.
Cette tendance favorise le renouveau des cacaos natifs, aux parfums plus raffinés, principalement cultivés en Amérique latine et à Madagascar pour l’instant. Bon nombre de pays producteurs de ces régions proposent ainsi des grands crus de cacao dont la finesse des arômes est particulièrement recherchée.
Par ailleurs, le retour aux variétés anciennes – qui exigent à la fois davantage de soins et d’attention – s’accompagne aussi de pratiques plus respectueuses. Les cultivateurs sont en effet amenés à mieux préserver l’équilibre des écosystèmes qui abritent les plants et jouent un rôle fondamental dans leur développement.
Le changement climatique à l’œuvre menace toutefois également la viabilité des cultures de cacao réparties au sein des régions tropicales, de part et d’autre de l’équateur terrestre.
La plante est en effet particulièrement vulnérable aux variations pluviométriques, ainsi qu’aux fluctuations des températures.
Certaines évolutions influencent déjà les plantations existantes, notamment parmi les pays producteurs d’Afrique de l’Ouest. L’extension de la saison sèche et la baisse des précipitations favorisent en effet la propagation de maladies, mais aussi la pourriture des cabosses.
Parmi les exploitations situées dans le nord ou le centre du Ghana et de la Côte d’Ivoire, la qualité et le rendement des récoltes – désormais souvent avancées ou retardées – diminuent ainsi de façon inquiétante chaque année.
Un marché très concentré et une répartition inégale de la valeur ajoutée
Majoritairement implantées au sein de pays émergents, la plupart des cultures de cacao consiste en de toutes petites plantations familiales de quelques hectares.
Sur la côte ouest de l’Afrique – qui concentre l’essentiel de la production mondiale de cacao – le commerce des fèves brutes représente ainsi une ressource non négligeable pour quelques millions de petits producteurs dont le pouvoir de négociation est par ailleurs quasiment inexistant.
La majeure partie des fèves dévolues à la production de produits chocolatés est en effet achetée et transformée par quelques multinationales qui se partagent le marché international, comme Barry-Callebaut, Cargill, Olam, Ecom, Touton ou Blommer.
Ces géants de l’agroalimentaire – spécialisés dans la fabrication de produits dérivés du cacao à destination de l’industrie chocolatière, comme la pâte, le beurre et la poudre de cacao, mais aussi le chocolat de couverture – se taillent la part du lion et contrôlent près de 90 % du secteur de la transformation et du broyage des fèves.
Ils commercialisent ensuite leur production auprès d’une poignée de compagnies transnationales toutes aussi puissantes, telles que Mondelēz, Mars, Nestlé, Hershey’s, Ferrero, ou encore Lindt & Sprüngli. Ces dernières confectionnent des chocolats industriels de grande consommation et dominent le marché des confiseries à base de cacao de façon similaire.
La taille critique et la surface financière considérable dont disposent ces sociétés, leur permettent ainsi de régner sans partage sur le marché du cacao. Elles maîtrisent l’ensemble de la chaîne de valeur et sont capables de sécuriser leurs approvisionnements, en absorbant régulièrement les intermédiaires de taille plus modeste.
Une telle concentration – aussi bien horizontale, que verticale – est par conséquent à l’origine de rapports déséquilibrés qui bouleversent la filière. Isolés et mal organisés, les cultivateurs sont en effet souvent incapables de se regrouper pour faire entendre leur voix de façon coordonnée.
Ces groupes transnationaux tirent ainsi parti de l’éclatement des petits producteurs et de leur extrême pauvreté. Ils n’hésitent pas à faire jouer la concurrence et exercent des pressions colossales afin de dicter les prix d’achat des fèves.
L’instabilité et la faiblesse des revenus perçus par les agriculteurs – qui s’élèvent parfois à moins de un dollar par jour – ne leur permettent ni de vivre dignement, ni d’entretenir correctement leurs maigres parcelles.
La volatilité des cours mondiaux du cacao sur les marchés, parfois combinée à la corruption ou à l’indifférence des responsables politiques locaux, aggrave encore davantage la situation de cultivateurs démunis.
Bon nombre d’entre eux se tournent désormais vers d’autres cultures jugées plus rentables – comme celles de l’huile de palme ou du latex – et les jeunes générations désertent, elles aussi, peu à peu le secteur du cacao.
Conjugué aux changements climatiques qui affectent sérieusement la qualité et la quantité des récoltes, le désintérêt pour la culture du cacao génère d’ailleurs une certaine inquiétude et laisse craindre une pénurie future, alors que la demande mondiale de produits chocolatés – stimulée par certains pays émergents en Asie – ne faiblit pas.
Par ailleurs, les transactions liées à la vente et à l’achat de cacao ont principalement lieu sur l’Intercontinental Exchange (ICE) et sur le Chicago Mercantile Exchange (CME).
Bien qu’ils permettent aux multinationales du secteur de se couvrir contre la variation des taux de change monétaires et la fluctuation de l’offre et de la demande, les marchés à terme sur lesquels s’échangent les fèves ne favorisent pourtant pas non plus une juste rémunération des petits producteurs.
Ceux-ci ne perçoivent en effet qu’une part infime du prix de vente des produits finis à base de chocolat (en moyenne, à peine plus de 5 % du montant d’une tablette) et profitent ainsi rarement d’une hausse du prix des matières premières. Ils sont en revanche les premiers concernés en cas de chute des cours.
Le pouvoir de négociation individuel dont disposent les cultivateurs est d’ailleurs beaucoup trop faible pour peser face aux industries agroalimentaires et aux investisseurs financiers – qui interviennent de plus en plus sur les marchés dédiés aux denrées agricoles.
Certains spéculateurs sont même désormais en mesure de perturber de façon significative les mécanismes de formation des prix et de provoquer des phénomènes de pénuries artificielles.
À travers la fermentation initiale des fèves récoltées – dont le bon déroulement s’avère indispensable à l’obtention d’une matière première de qualité – les fermiers exercent pourtant un rôle essentiel au sein du long processus destiné à métamorphoser le cacao brut en une pâte soyeuse et raffinée.
Malgré l’importance de leur activité, ils participent toutefois très peu à la création globale de valeur ajoutée. Peu de coopératives paysannes parviennent en effet à développer leurs propres filières de transformation et à exporter directement leur production auprès des fabricants de confiseries chocolatées.
Dénoncer le travail forcé des enfants
De surcroît, plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) dénoncent régulièrement le travail forcé dont plusieurs dizaines de milliers d’enfants et d’adolescents sont victimes au sein des plantations de cacao, dans des circonstances misérables, proches de l’esclavage.
Corvéables à merci, maltraités et sujets à des conditions de travail périlleuses (transport de lourdes charges, exposition à des substances chimiques toxiques, plages de repos réduites et maniement d’outils dangereux comme la machette) et particulièrement pénibles, ces enfants font parfois l’objet d’un véritable trafic mafieux.
La situation est particulièrement préoccupante en Afrique de l’Ouest, parmi les principaux pourvoyeurs de cacao, comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana.
Un rapport de l’International Labor Rights Forum (IRLF) publié en 2014, estimait par exemple que le nombre d’enfants travaillant dans les plantations africaines était compris entre cinq cent mille et un million et demi.
Des trafiquants sans scrupules n’hésitent pas à acheter des enfants à des familles pauvres établies au sein de villages transfrontaliers au Burkina Faso ou au Mali, voire à les enlever à l’insu de leurs parents, avant de les acheminer jusque dans les pays producteurs de cacao et de les vendre à des fermiers.
Le partage inégal des revenus générés au sein de l’industrie du cacao contribue ainsi de façon dramatique à fragiliser la filière, menace la pérennité des cultures et encourage l’usage de pratiques odieuses.
De nouveaux modèles plus justes et respectueux
Compte tenu du volume des transactions autour du cacao à l’échelle mondiale, les démarches alternatives mises en œuvre font encore figure d’exception.
Toutefois, certains pays d’Amérique latine comme le Pérou, l’Équateur, ou encore la Bolivie, ont favorisé la mise en place d’initiatives responsables destinées à encourager le développement de filières à la fois ambitieuses et équitables, qui commencent à porter leurs fruits.
Le regroupement au sein de coopératives indépendantes et solidaires, ainsi que la maîtrise globale de l’ensemble des processus de production, de transformation et de commercialisation du cacao, constituent en effet des enjeux majeurs pour bon nombre de petits producteurs.
Le rôle des coopératives ne doit donc pas se limiter à celui de simple point de collecte, au bénéfice de multinationales à la recherche de cacao de qualité à bas prix.
L’essor de nouveaux modèles, axés sur l’autonomie, le développement et le transfert de compétences élargies, permet ainsi à de modestes cultivateurs de s’organiser autour d’intérêts communs et de garantir la pérennité de leurs activités, mais aussi de s’émanciper de la tutelle des géants de l’industrie chocolatière.
Ces structures leur offrent également l’opportunité de bénéficier de revenus stables et plus élevés, afin de sortir durablement de la pauvreté.
Bien qu’elles aient encore de multiples défis à relever, ces filières alternatives génèrent néanmoins une dynamique positive destinée à s’inscrire dans la durée et proposent aux producteurs une vision stratégique tournée vers l’avenir.
Porteuses des espoirs de plusieurs milliers d’acteurs du marché du cacao, délaissés depuis de nombreuses années, elles envoient aussi un signal fort et lourd de sens aux quelques multinationales qui dominent le secteur.
La culture de variétés ancestrales – jadis consommées par les civilisations précolombiennes, abandonnées depuis au profit de cultivars à hauts rendements – dont la qualité et les arômes subtils permettent de confectionner des produits d’exception, participe également au renouveau de la filière du cacao.
Les caractéristiques organoleptiques exceptionnelles de ces cacaos offrent en effet des débouchés rémunérateurs aux agriculteurs qui concentrent leurs efforts sur une production de meilleure qualité, à même de valoriser le caractère et la typicité de nombreux terroirs.
Le retour graduel aux variétés anciennes et l’engouement qu’elles suscitent auprès de chocolatiers réputés, témoignent d’ailleurs de la richesse et de la diversité du matériel végétal dont disposaient déjà nos aînés.
Les soins minutieux et l’attention prodigués aux écosystèmes qui abritent les fameux cacaoyers, ainsi que l’essor de l’agroforesterie, entretiennent aussi la promesse d’une amélioration globale de la situation au sein de la filière du cacao.
La mise en valeur d’espèces natives s’appuie en effet sur la mise en place de cercles vertueux, qui respectent à la fois l’homme et la nature. La finesse et l’élégance des parfums développés par ces variétés, compense d’ailleurs largement une productivité plus limitée.
Des choix de consommation déterminants
À travers l’exercice de choix conscients et responsables, les amateurs de produits chocolatés ont dès à présent l’opportunité d’encourager ces initiatives et de soutenir les acteurs capables de garantir la traçabilité des matières premières utilisées et le respect de conditions de travail dignes.
En privilégiant des aliments artisanaux de qualité dont la production s’inscrit dans une démarche globale destinée à préserver les ressources naturelles locales et à améliorer la condition des petits exploitants, les consommateurs reconnaissent ainsi les efforts déployés pour proposer un autre modèle, à la fois plus juste et cohérent.
Le soutien de ce genre d’initiatives s’accompagne d’une réflexion sur nos modes de consommation et peut éventuellement conduire à envisager sous un autre angle certaines habitudes alimentaires a priori anodines.
La profusion de produits chocolatés industriels de faible qualité et à bas prix parmi les rayons n’est en effet pas exempte de conséquences sociales, sanitaires et environnementales.
Les enjeux délicats induits par le commerce mondial du cacao exigent ainsi l’attention et la vigilance de celles et ceux qui en dégustent régulièrement.
Depuis la conquête du Nouveau Monde et la découverte du cacao par les conquistadors, l’histoire de cet aliment hors du commun a d’ailleurs souvent été ponctuée d’épisodes cruels. Certaines tablettes peuvent malheureusement encore avoir un goût amer aujourd’hui.
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