Dimanche 25 décembre, à Corbeil-Essonnes en Essonne, des brebis ont été découvertes décapitées et pendues par les pattes sur un chantier. Un homme, arrêté par la police, a expliqué les avoir égorgées « en protection des démons ».
Le mois dernier, les voisins d’une maison en construction à Corbeil-Essonnes ont découvert deux brebis décapitées et pendues par les pattes sur le chantier. Les deux têtes avaient été placées sur un échafaudage. Alertée, la brigade anticriminalité a déclaré avoir également trouvé un mouton dépecé et un bouc encore vivant dans un camion.
Sur place, une dizaine de personnes d’origine turque ont expliqué aux policiers qu’ils organisaient un barbecue. Cependant, un homme a été interpellé. Ce dernier a expliqué avoir égorgé les animaux « sans les étourdir » et « en protection des démons » dans la maison en construction. Le but étant de verser leur sang sur le sol.
Selon Le Parisien, il s’agirait d’une tradition parfois appliquée officieusement pour purifier une maison des djinns, mais qui n’est pas approuvée par tous les musulmans.
Par la suite, les cadavres des moutons ont été envoyés à l’équarrissage, a rapporté BFMTV. Le bouc encore vivant a été accueilli dans un refuge animal de la Société d’Assistance pour le Contrôle des populations Animales (Sacpa).
Quant à l’homme arrêté, il est poursuivi « en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour abattage d’animal hors d’un abattoir dans des conditions illicites, abattage sans étourdissement préalable et transport d’animal vertébré vivant dans un véhicule ou moyen de transport ne respectant pas les exigences de confort, de salubrité ou de sécurité », a indiqué le parquet d’Evry-Courcouronnes.
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