Voilà plus d’un an qu’on nous bombarde de directives douteuses sur le port du masque. Certaines sont de véritables casse‑têtes, d’autres sont plutôt comiques et quelques‑unes sont franchement grotesques. L’Espagne, par exemple, les a rendus obligatoires pour les baignades en mer. Depuis peu, les experts de la santé s’opposant au narratif dominant sur le port du masque ont enfin voie au chapitre à travers les médias grands‑publics.
Dans un article paru le 22 avril 2021 dans le New York Times, Tara Parker‑Pope cite plusieurs médecins et virologues déconseillant le port du masque en plein air.
Des experts de la santé s’expriment sur le port du masque en extérieur
Parmi eux, Linsey Marr, professeure en génie civil et environnemental à Virginia Tech et experte en mécanique de la transmission virale. Selon elle, les brèves rencontres en plein air, comme le fait de passer à côté de quelqu’un sur un trottoir ou un sentier de randonnée, présentent un « très faible risque » de transmission.
« Les particules virales se dispersent rapidement dans l’air extérieur, et le risque d’inhaler les aérosols chargés de virus d’un coureur ou d’un passant est négligeable », a déclaré Mme Marr à Mme Parker‑Pope. « Même si une personne tousse ou éternue à l’extérieur alors que vous passez devant elle, les chances que vous receviez une dose de virus suffisante pour être infecté restent faibles. »
De même, le Dr Muge Cevic, professeur en formation clinique spécialisé dans les maladies infectieuses et la virologie médicale à l’école de médecine de l’université de St Andrews en Écosse, a déclaré :
« Je pense qu’on en demande un peu trop quand on exige de mettre le masque pour se promener, faire du jogging ou du vélo. Nous sommes à un stade différent de la pandémie. Je pense que les masques à l’extérieur ne devraient absolument pas être obligatoires. Ce n’est pas là que l’infection et la transmission se produisent. »
Mme Parker‑Pope cite également le Dr Nahid Bhadelia, médecin spécialiste des maladies infectieuses et directeur médical de l’unité des agents pathogènes spéciaux au Boston Medical Center :
« Laissez‑moi aller courir, sans masque… Compte tenu de la prudence dont j’ai fait preuve dans mes opinions tout au long de l’année, cela devrait vous indiquer à quel point le risque [de] transmission en extérieur est faible, globalement, lors d’un contact de courte durée… »
Quand la recherche remet les pendules à l’heure
Mme Parker‑Pope poursuit en citant une recherche publiée en février 2021 dans la revue Environmental Research rédigée par Daniele Contini, spécialiste des aérosols à l’Institut des sciences atmosphériques et du climat de Lecce, en Italie :
« Pour comprendre à quel point le risque de transmission en extérieur est faible, des chercheurs italiens ont utilisé des modèles mathématiques pour calculer le temps qu’il faudrait à une personne pour être infectée en extérieur à Milan.
Ils ont imaginé un scénario catastrophe dans lequel 10 % de la population était infectée par le coronavirus. Leurs calculs ont montré que si une personne évitait les foules [mais non l’environnement extérieur] il lui faudrait, en moyenne 31,5 jours d’exposition continue dehors pour inhaler une dose de virus suffisante lui transmettant l’infection.
Les résultats montrent que ce risque est négligeable dans l’air extérieur si on évite les foules et les contacts directs entre les personnes.
Quand bien même les variants sont plus infectieux, la physique de la transmission virale en extérieure ne change pas et le risque d’attraper la maladie en extérieur reste faible, selon les spécialistes. »
Une autre recherche a démontré que les chances de transmettre le Covid‑19 sont 18,7 fois plus élevées à l’intérieur qu’en plein air.
Pas mal d’études portant sur les concentrations de l’ARN viral du SRAS‑CoV‑2 n’ont rien donné, malgré des échantillons prélevés dans des endroits aussi divers que Wuhan, en Chine, Venise ou Lecce, dans le nord et sud de l’Italie.
Les problèmes occultés par l’obligation de port du masque
Au-delà de toutes ces recherches qui démontrent l’inefficacité et l’inutilité du port du masque contre les virus respiratoires, surgit la problématique des potentiels effets indésirables.
Depuis le début, cette partie de l’équation est largement occultée. Pourtant, le port du masque pour tous présente à la fois des inconvénients pour l’environnement et des risques individuels pour la santé.
Le port d’un masque facial augmente la résistance respiratoire et, comme il rend l’inspiration et l’expiration plus difficiles, les personnes souffrant d’affections médicales préexistantes peuvent être exposées à un risque d’urgence médicale accru.
Il s’agit notamment des personnes souffrant d’essoufflement, de maladies pulmonaires, de crises de panique, de difficultés respiratoires, de douleurs thoraciques à l’effort, de maladies cardiovasculaires, d’évanouissements, de claustrophobie, de bronchite chronique, de problèmes cardiaques, d’asthme, d’allergies, de diabète, de crises d’épilepsie, d’hypertension artérielle et de personnes portant un stimulateur cardiaque. À noter que nous ne savons rien sur l’impact du port d’un masque facial pendant la grossesse.
Les masques faciaux peuvent réduire l’absorption d’oxygène, ce qui entraîne un manque d’oxygène (hypoxie) potentiellement dangereux.
Ils provoquent également une accumulation rapide de dioxyde de carbone nocif, ce qui peut avoir des répercussions cognitives et physiques importantes. Le premier registre allemand recensant les effets du port du masque sur les enfants a identifié 24 problèmes physiques, psychologiques ou comportementaux. Les symptômes enregistrés comprennent entre autres :
« (…) irritabilité (60 %), maux de tête (53 %), difficultés de concentration (50 %), contentement affaibli (49 %), réticence à aller à l’école/au jardin d’enfants (44 %), malaise (42 %), troubles de l’apprentissage (38 %), somnolence ou fatigue (37 %) (…) »
Sur les 25 930 enfants inclus dans le registre, 29,7 % ont déclaré être essoufflés, 26,4 % avoir des vertiges et 17,9 % ne pas vouloir bouger ou jouer. Des centaines d’autres ont connu « une respiration accélérée, une oppression thoracique, une défaillance ou des troubles de la conscience de courte durée ».
Le port d’un masque facial augmente la température corporelle et le stress physique, ce qui peut entraîner une température élevée qui n’est pas liée à une infection.
Tous les masques faciaux peuvent provoquer des infections bactériennes et fongiques chez l’utilisateur, car l’air chaud et humide s’accumule à l’intérieur du masque. Il s’agit là d’un terrain propice à la prolifération des agents pathogènes. C’est pourquoi les masques médicaux jetables ont été conçus pour une utilisation de courte durée, pour une tâche spécifique uniquement, après quoi ils sont censés être jetés.
Les médecins ont prévenu que les pneumonies bactériennes, les éruptions cutanées et infections fongiques sur le visage, la mycose buccale (dont les symptômes incluent la mauvaise haleine et l’inflammation des gencives) ou les candidoses buccales sont toutes en augmentation.
Une étude publiée dans le numéro de février 2021 de la revue Cancer Discovery a également révélé que la présence de microbes dans les poumons peut aggraver la pathogenèse du cancer du poumon et contribuer à pousser le cancer du poumon vers un stade avancé. Les mêmes types de bactéries, principalement les Veillonella, Prevotella et Streptococcus, peuvent également être cultivés par le port prolongé d’un masque.
En cas d’utilisation prolongée, les masques médicaux commencent à se dégrader et à libérer des produits chimiques qui sont ensuite inhalés. De minuscules microfibres sont également libérées, qui peuvent causer des problèmes de santé lorsqu’elles sont inhalées. Ce danger a été mis en évidence dans une étude publiée dans le numéro de juin 2021 du Journal of Hazardous Materials.
Les masques obligatoires représentent par ailleurs un autre sabotage de la liberté et normalisent l’idée erronée selon laquelle nous sommes tous malades à moins d’avoir une attestation pour prouver le contraire. Les masques rendent acceptable le fait d’être obligé de se couvrir le visage pour vaquer à ses occupations quotidiennes, même en plein air.
Le seul type de masque sûr et efficace
Pour bénéficier d’un quelconque avantage, les utilisateurs doivent être équipés du bon type et de la bonne taille de masque respiratoire, et doivent subir des tests d’ajustement effectués par un professionnel qualifié. Attention aux idées reçues : les masques N95, même lorsqu’ils sont correctement ajustés, ne protègent pas contre les expositions virales. Ils peuvent par contre protéger efficacement contre les particules plus grosses.
Les masques chirurgicaux, qui ne suivent pas les contours du visage, ne filtrent rien. Ils sont conçus pour empêcher les bactéries de la bouche, du nez et du visage de se diriger vers un patient pendant les procédures chirurgicales, et les chercheurs ont averti que les masques chirurgicaux contaminés présentent en fait un risque d’infection. De fait, au bout de 2 heures ce sont de véritables réservoirs à bactéries.
Les masques non médicaux en tissu sont non seulement inefficaces, mais aussi particulièrement dangereux car ils ne sont pas conçus pour purger efficacement le dioxyde de carbone expiré, ce qui les rend totalement inadaptés.
Le seul type de masques dont le port est réellement sûr et efficace sont les masques à gaz de protection respiratoire. Ceux qu’on utilise pour se protéger contre les émanations de peintures, les vapeurs organiques, les gaz chimiques, la fumée ou la poussière. Ces masques sont conçus pour filtrer l’air inspiré et pour éliminer le dioxyde de carbone et l’humidité de l’air expiré, afin d’éviter toute accumulation dangereuse de dioxyde de carbone ou toute réduction d’oxygène à l’intérieur du masque.
Si… Et ceci étant dit, tout est dit.
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