C’est une solide amitié qui lie Patrick Bruel et Florent Pagny. Ce samedi 6 mai, dans l’émission On refait la télé, l’interprète de Casser la voix s’est confié sur cette relation de longue date.
Par le passé, avant de connaître la notoriété, les deux chanteurs étaient « inséparables ». Ils habitaient « quasiment ensemble » et arpentaient les cafés-bars pour chanter.
« Il a une intelligence pure et instinctive »
« Il venait me chercher tous les soirs au théâtre Saint-Georges. Quasiment tous les soirs, on allait aux halles et on chantait ensemble », a raconté Patrick Bruel dans l’émission de RTL. Le restaurant en question « qui au début faisait trois personnes par soir, a terminé par faire trois services par nuit ».
Abordant la santé de Florent Pagny, le chanteur et comédien a lancé : « Florent est quelqu’un de très fort, de très pragmatique », ajoutant : « Il a une intelligence pure et instinctive. » Atteint d’un cancer du poumon, Florent Pagny avait annoncé la triste nouvelle il y a environ un an. Puis, « après avoir été bloqué dans un hôpital pendant des mois et des mois », le chanteur en rémission était parti en Patagonie pour « prendre l’air », racontait à BFMTV le 22 avril dernier Emmanuelle Cosso, la co-autrice du livre Pagny par Florent. Mais il avait dû rapidement revenir en France en raison d’une rechute. Il effectue actuellement sa troisième chimio.
Florent Pagny est » Quelqu’un de très fort ». Patrick Bruel dans @OnRefaitLaTele sur @RTLFrance pic.twitter.com/X38taiTjXR
— Eric Dussart (@E_Dussart) May 6, 2023
« On ne peut pas dire qu’on soit des enfants sages »
« C’était une joie de partager, de chanter et puis de faire nos premiers pas », a également mentionné Patrick Bruel dans l’émission présentée par Jade et Éric Dussart. « On ne peut pas dire qu’on est rangés dans des cases. On ne peut pas dire qu’on soit des enfants sages. On ne peut pas dire qu’on marche en rangs », a-t-il lancé.
« À l’époque, j’avais une insouciance qui était liée au fait qu’en même temps je faisais mon service militaire », a-t-il aussi expliqué, concluant : « Il venait me chercher au théâtre, on allait aux Halles. À 6 heures du matin, je partais dans les toilettes, je me changeais et je ressortais en troufion. J’allais à la levée des drapeaux à 7 heures moins le quart et après, discrétos, j’allais me coucher. »
« Il va très bien, dans la mesure de ce qui lui arrive évidemment »
Le 6 avril dernier, dans une interview accordée à Paris Match, l’ancien coach de The Voice avait souligné avoir « le moral », reconnaissant toutefois que sa troisième chimio était très fatigante. « Tu ne peux rien projeter. Tu vis l’instant. Tous les projets, même à deux, trois mois, doivent s’accompagner d’un : ‘Si tout va bien.’ Tu vis sous une épée de Damoclès », avait-il admis, tout en signifiant que la maladie ne l’obsédait pas.
« Il va très bien, dans la mesure de ce qui lui arrive évidemment », avait de son côté nuancé auprès de BFMTV Emmanuelle Cosso. Dévoilant que le chanteur suivait « à la fois la chimio pure et dure », mais aussi « l’immunothérapie quand c’est le moment », ainsi que « des médecines douces », elle avait conclu : « On se réjouira quand la rémission sera vraiment annoncée, mais ce n’est pas pour tout de suite, on le sait. »
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