Des militants écologistes s’en sont pris à un pylône supportant une ligne à très haute tension sur la commune de Saint-Just-et-Vacquières (Gard), près d’Alès. Parce qu’il alimente le site chimique de Salindres, ils ont tenté de scier celui-ci. Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) a porté plainte.
L’enquête, ouverte après le sabotage d’une installation du Réseau de Transport d’Électricité sur la commune de Saint-Just-et-Vacquières, a été confiée à la brigade de gendarmerie de Salindres et celle de recherches d’Alès. Les auteurs, des militants écologistes anonymes, ont communiqué dans le média en ligne Reporterre au sujet de leur méfait, commis le 18 décembre dernier.
Le site industriel de Salindres « trop bien protégé »
« Nous avons saboté le pylône 225.000 volts de la ligne principale qui approvisionne en électricité le pôle chimico-industriel de Salindres (entreprise Arkema et d’autres) », ont révélé les militants dans le communiqué anonyme envoyé à Reporterre ce 23 décembre.
Les militants souhaitent « s’attaquer aux entreprises qui empoisonnent la terre » par toutes sortes d’actions telles que des occupations des lieux, des manifestations, ou encore des sabotages. Ils regrettent qu’à Salindres, le site industriel soit « trop bien protégé ». Ils dénoncent les pollutions de la firme Arkema, alors que le géant de la pétrochimie ne possède aucun site de production dans le Gard. En revanche, les firmes chimiques Rhodia (groupe Solvay) et Axens sont quant à elles bien présentes dans cette zone.
« Un acte très rare car compliqué à mettre en œuvre »
De son côté, RTE a indiqué à France 3 Occitanie qu’il s’agissait d’ « un acte très rare car compliqué à mettre en œuvre ». « Heureusement, il n’y a eu aucun impact sur le réseau, ni de coupure d’alimentation », a-t-il ajouté à nos confrères. Il a précisé avoir porté plainte contre X à la suite de ce sabotage.
Même si RTE n’était pas directement visé, ce sabotage aurait pu porter atteinte à la sécurité électrique de la ville d’Alès. « On surveille de toute façon le réseau à chaque instant et nous avons 4000 agents dédiés à la maintenance, prêts à intervenir à tout moment », rassure RTE, qui procède à des réparations provisoires de sécurisation et n’a par ailleurs pas encore évalué le montant des dégâts occasionnés.
Quant à l’évolution de l’enquête, le procureur de la République d’Alès François Schneider précise que « des auditions sont en cours », rapporte Midi libre.
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