Alors que de nombreuses scènes de violence ont émaillé la manifestation des « gilets jaunes » dans la capitale, notamment aux abords de la place de l’Étoile, des membres du mouvement ont été agressés par des casseurs présents dans le cortège.
Bien que de nombreux « gilets jaunes » aient défilé de manière pacifique dans les rues de Paris, plusieurs casseurs ont profité de l’événement pour infiltrer le cortège et provoquer des heurts.
Ce fut notamment le cas sur l’avenue des Champs-Élysées, théâtre d’une bataille rangée entre des voyous bien équipés et les forces de l’ordre.
Reconnaissables à leurs cagoules et autres capuches utilisées pour masquer leur identité, ces faux « gilets jaunes » n’ont eu de cesse de briser les fenêtres et les vitrines, de brûler des véhicules ou de lancer des projectiles sur les CRS et les gendarmes mobiles.
Plusieurs « gilets jaunes » ont eux-mêmes été violemment pris à partie par des individus cagoulés et encapuchonnés aux abords des Champs-Élysées, comme le montre une vidéo relayée sur les réseaux sociaux en début d’après-midi le 1er décembre.
#1erDecembre casseurs Vs gillets jaunes pic.twitter.com/3W2Sfgbf9L
— Marcos Radolno (@fusekin) 1 décembre 2018
Habillés en noir pour la plupart, certains agresseurs avaient enfilé un gilet pour se fondre dans la masse. Ils avaient également pris soin de cacher leur visage.
Mise à jour du 01/12/18 :
Le « gilet jaune » qui reçoit plusieurs coups de poing dans la vidéo serait Yvan Benedetti, ancien président de l’Œuvre française, un mouvement d’extrême-droite dissous par Manuel Valls en 2013 après le décès de Clément Méric.
Dans une publication partagée sur son compte Twitter, Y. Benedetti affirme que ceux qui l’ont agressé étaient des antifas.
Rencontre avec les antifas, chiens de garde du système ! Antifa AhAh
Tous les #giletsJaunes unis contre le système… sauf les antifas ! pic.twitter.com/teSK7zYmrg— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) 1 décembre 2018
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