En mai 2014, j’ai cessé de me voiler la face en pensant que la Chine était en guerre contre les États-Unis. J’ai réalisé que la Chine avait l’intention de dominer le monde en imposant les termes de l’engagement international. Cela signifiait que la Chine était en guerre contre le monde – au diable les traités de modération, les notions juridiques et la confiance productive.
L’événement déclencheur de mai 2014 : environ 70 navires chinois ont escorté un navire de forage pétrolier dans des eaux revendiquées à la fois par le Vietnam et la Chine – la revendication du Vietnam étant plus crédible et défendable sur le plan diplomatique. Le Vietnam a indiqué que la flottille chinoise comprenait sept navires armés des garde-côtes et de la marine – sept navires de guerre. L’inclusion de navires de guerre permet d’affirmer que l’incursion était un acte de guerre.
Le navire de forage envahisseur a jeté l’ancre à 193 km des côtes vietnamiennes, à l’intérieur de la zone économique exclusive de 322 km du Vietnam, telle que définie par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982. La Chine a signé ce traité et a promis de le respecter.
La ligne de fond de la guerre : la Chine a violé la souveraineté territoriale du Vietnam et a enfreint un traité international en empiétant sur la zone économique exclusive (ZEE) du Vietnam. Le déploiement d’un navire de forage appartenant à l’État et valant un milliard de dollars est une action politique calculée qui a démontré que Pékin avait l’intention de voler les ressources naturelles vietnamiennes.
Le 13 mai 2014, j’ai écrit un éditorial analysant l’affrontement. Cet éditorial établissait un lien entre l’agression de la Chine et l’invasion et l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie au printemps 2014. Le « précédent de Crimée » de la Russie – l’invasion militaire effrontée et l’annexion politique d’un territoire souverain – a fait voler en éclats plusieurs accords diplomatiques de l’après-guerre froide. Mais tout comme le Kremlin de Vladimir Poutine, le Pékin communiste n’avait que faire des aspects juridiques.
Le crime de la Russie en Crimée, stratégiquement révélateur, a reproduit l’agression fasciste en Europe (Allemagne et Italie), en Afrique (Italie) et en Asie (Japon impérial) dans les années 1930. Et comme le communisme est un fascisme maquillé en jargon de club de la faculté, il faut inclure la Russie de Staline dans cette liste d’agresseurs.
Fait : les dirigeants de Pékin font la guerre à l’Amérique depuis les années 1990. En 2010, j’ai écrit un éditorial dans lequel je demandais pourquoi la Chine construisait une grande marine. Je soupçonnais que la réponse était sombre, mais j’espérais que cette richesse créerait une classe moyenne chinoise qui réclamerait la liberté, la modération et la paix.
In l’en fut rien. Les prouesses économiques de la Chine n’ont fait qu’alimenter sa machine de guerre totalitaire communiste.
Les connaisseurs d’essais de journaux m’accuseront d’avoir enterré le fil conducteur (en noyant mon argument clé dans l’essai). Je m’en avoue coupable, mais avec raison. Le contexte historique avec lequel j’amène le sujet sert à confirmer la nouvelle de cette semaine : la probabilité que le virus du Covid-19 (appelé aussi virus du Parti communiste chinois) se soit échappé par accident ou volontairement d’un laboratoire chinois de la ville de Wuhan et ait infecté la planète entière.
Le Wall Street Journal a publié une analyse approfondie de ces preuves.
En février 2020, le sénateur Tom Cotton (Parti républicain, Arkansas) a suggéré que le virus pourrait s’être échappé d’un laboratoire de recherche à Wuhan. Le récit des principaux médias grand public : Tom Cotton a été condamné, raillé et ridiculisé, du New York Times à CNN en passant par Xinhua (l’agence de presse « officielle » chinoise).
Xinhua ne fait que cracher de la propagande. Vous faites confiance au New York Times et à CNN ? Il est peut-être temps de vous réveiller. (Le woke ne serait-il que la satire du jargon d’Antifa et de BLM ? À vous de décider).
Même le Dr Tony Fauci dit que la possibilité que le Covid-19 se soit échappé d’un laboratoire à Wuhan « existe certainement » et qu’il est « totalement en faveur d’une enquête complète pour savoir si cela a pu se produire ».
Au printemps 2020, le Dr Fauci et son encadrement bureaucratique (qui comprend les médias de masse stupides) se sont moqués de Tom Cotton.
Le Dr Fauci et ses collaborateurs doivent des excuses à M. Cotton.
La Chine a menti sur les origines du virus, et des gens sont morts, dans toute la planète. Voici un atocollant à mettre sur nos pare-chocs : la Chine a menti, des gens sont morts, sur toute la planète.
En 2020, j’ai écrit un éditorial dans lequel je soutenais que la dictature chinoise avait caché des informations essentielles sur le virus, de peur d’être exposée comme incompétente. Réalisant la menace de la pandémie, les voyous communistes de Pékin ont apparemment décidé de l’exporter dans le reste du monde pour que la Chine ne soit pas seule à souffrir.
C’est un acte de guerre contre le monde.
Les dictateurs communistes chinois ont décidé de mener une guerre bioéconomique contre le monde. Si Donald Trump était président, cette décision coûterait cher à Pékin. Avec Slow Joe aux commandes ? Je n’en suis pas si sûr. Mais les faits sortent. Et quand ils le feront, le retour de bâton sera inévitable.
Austin Bay est colonel (retraité) de l’armée de réserve américaine, auteur, chroniqueur syndiqué et professeur de stratégie et de théorie stratégique à l’université du Texas-Austin. Son dernier livre s’intitule Cocktails from Hell : Five Wars Shaping the 21st Century (combinaisons de l’enfer : cinq guerres qui façonnent le 21e siècle).
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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