Une buraliste d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) s’est fait voler sa voiture après qu’un autre automobiliste l’a percutée. Elle a vainement tenté d’arrêter les voleurs en s’agrippant au capot de son véhicule. À l’intérieur de celui-ci se trouvait un stock de cigarettes d’un montant de 10 000 €. Grièvement blessée à une main, elle a dû être opérée.
Ce mercredi 7 avril, la buraliste de la Place Le Vau à Asnières était au volant de sa Polo grise lorsqu’elle s’est fait percuter à l’arrière par un autre véhicule dans lequel se trouvaient deux individus. L’accident est arrivé non loin du rond-point situé devant la station du métro Les Agnettes, la conductrice s’apprêtant à prendre la direction du boulevard, rapporte Le Parisien.
Afin de constater les dégâts, la femme, âgée de 53 ans, est alors sortie de sa voiture. Aussitôt, l’un des deux hommes en a profité pour se mettre au volant de la Polo. Lorsque la quinquagénaire a réalisé qu’il s’agissait d’un guet-apens, elle s’est jetée sur le capot de sa voiture pour empêcher le voleur de fuir.
Mais plutôt que de s’arrêter, le voleur s’est mis à accélérer, la victime étant toujours agrippée à sa voiture. Le conducteur de l’autre véhicule aurait ensuite aspergé la quinquagénaire de gaz lacrymogène pour qu’elle lâche prise. C’est ce qui est finalement arrivé, après que la Polo a roulé sur plusieurs dizaines de mètres. Puis les deux malfaiteurs se sont volatilisés.
La buraliste, souffrant d’une fracture à la main, a été conduite à l’hôpital pour y subir une opération. La fille de la victime a expliqué au Parisien que sa mère était dans un état de choc et n’arrivait plus à marcher.
Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, une enquête a été ouverte. Il s’avère que la buraliste venait tout juste de s’approvisionner auprès de son fournisseur et qu’ainsi dans la Polo se trouvait un stock de cigarettes d’une valeur de 10 000 €. L’enquête devra alors déterminer si ce vol était prémédité. Tout porte à croire que la victime n’a pas été choisie par hasard. Il est probable que les malfaiteurs connaissaient les habitudes de la tenancière du bureau de tabac.
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