Disparition inquiétante de Delphine Jubillar qui n’a plus donné de signe de vie depuis le 16 décembre dernier.
Le mari et des proches de Delphine Jubillar, infirmière âgée de de 33 ans portée disparue dans le Tarn depuis le 16 décembre, se sont constitués partie civile alors que de nouvelles recherches ont été menées le 5 janvier devant sa maison.
Des gendarmes de la cellule d’investigation criminelle ont mené une opération de ratissage sur un terrain situé en contrebas de la maison des Jubillar, de l’autre côté de la rue, dans la localité de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3000 habitants située près d’Albi.
Infirmière disparue dans le Tarn : nouvelles recherches, mari et proches parties civiles
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— La Provence (@laprovence) January 5, 2021
Ils recherchent un éventuel bijou où un autre objet qui pourrait constituer un indice, selon une source proche de l’enquête. Les enquêteurs privilégient la piste criminelle. Une information judiciaire pour « enlèvement, détention ou séquestration » a été ouverte.
« C’est terrible de ne rien savoir »
Cédric Jubillar, le mari de l’infirmière et père de leurs deux enfants, de 6 ans et un an et demi, « se constitue partie civile pour lui-même et les enfants mineurs », a par ailleurs précisé son avocat Me Jean-Baptiste Alary. « C’est la seule manière de connaître l’évolution de la procédure, la plus grosse difficulté partagée par les proches, c’est qu’on ne sait rien, c’est terrible de ne rien savoir », selon lui.
Cette annonce de constitution de partie civile intervient quelques heures après celle d’un groupe de proches, deux cousins et trois amis de Delphine Jubillar. « Ils font partie du premier cercle, ils sont très choqués par cette disparition, qu’ils considèrent inexplicable », a déclaré Me Philippe Pressecq.
« Ils veulent croire qu’elle va réapparaître, ils imaginent tout et rien, ils n’excluent aucune hypothèse. Il leur est apparu logique de se constituer en partie civile pour pouvoir accéder au dossier, à l’enquête, voir quelles sont les pistes exploitées », a-t-il ajouté.
« Investigations sérieuses et exhaustives »
Selon cet avocat, les gendarmes de la section de recherche de Toulouse mènent « des investigations sérieuses et exhaustives et n’écartent aucune piste ».
Ces deux constitutions de partie civile, séparées, ne sont pas dues à un malaise dans l’entourage de Delphine Jubillar, assure l’avocat du mari. « Il n’y a aucune tension au sein de la famille, ils sont comme nous à la recherche de légitimes réponses. Le dépôt de partie civile, c’est la suite normale et logique de la procédure ».
Les enquêteurs ont sondé lacs et rivière, mené des battues dans les champs et les bois autour du village de Cagnac-les-Mines où la jeune femme habitait une maison aux briques encore apparentes, avec son mari et ses deux garçons. La maison a été perquisitionnée, passée au Bluestar, un produit permettant de révéler des tâches de sang invisibles à l’œil nu. Elle est désormais sous scellés.
Des spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pourraient venir en renfort pour de nouvelles recherches dans les jours à venir. Le mari et les deux enfants ont passé les fêtes chez des proches, à l’abri des regards. Le couple était en instance de divorce.
C’est le mari qui a signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre.
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