Le président Emmanuel Macron a estimé qu’il ne pouvait « pas y avoir le drapeau russe aux Jeux » olympiques de Paris, la Russie n’ayant « pas sa place à un moment où elle commet des crimes de guerre », dans une interview au quotidien L’Équipe publiée mercredi soir.
Interrogé sur la présence possible d’athlètes russes à titre individuel, le chef de l’État a répondu : « Je souhaite que ce soit une décision en conscience du monde olympique (…) ce n’est pas l’État hôte qui doit décider de ce que le CIO doit faire (…) je fais totalement confiance à Thomas Bach », le président du Comité international olympique.
Le président Macron a également souhaité que « les Ukrainiens soient associés à cette réflexion ». « Évidemment, il ne peut pas y avoir le drapeau russe aux Jeux de Paris, je crois que ça fait consensus », dit-il dans cet entretien avec le journal sportif, « parce que la Russie comme pays n’a pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre, où elle déporte des enfants ».
Un « exercice d’équilibriste »
« La vraie question que le monde olympique devra trancher, c’est quelle place donner à ces athlètes russes qui parfois se sont préparés toute une vie, et peuvent aussi être les victimes de ce régime », poursuit-il.
Mais comment différencier les athlètes russes complices et victimes du régime ? « C’est la vraie question et donc c’est là où le monde olympique a, en conscience, son avis à donner et des garanties à préciser », explique le chef de l’État : « Et il faut qu’il soit compris par les Ukrainiens (…) Voilà l’exercice d’équilibriste que nous devrons mener. »
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