La majorité des effectifs dans certains départements percevront 500 euros de prime au lieu du montant maximal fixé à 1 500 euros.
Versés sans distinction dans 40 départements, les 1 500 euros de la « prime Covid » maximale ne pourront être attribués qu’à 40% des effectifs dans 79 autres hôpitaux en « première ligne » durant l’épidémie de coronavirus, selon un projet d’instruction ministérielle.
À qui profitera la prime ? De Brignoles à Saint-Malo, de Cayenne à Gisors, les personnels soignants, techniques administratifs et étudiants de quelques dizaines d’hôpitaux publics ne savent pas encore s’ils toucheront 500 ou 1 500 euros au titre de leur mobilisation durant l’épidémie du virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19.
Le décret paru vendredi 15 mai octroie en effet le montant maximal de cette « prime exceptionnelle » à tous les personnels hospitaliers (à condition d’avoir travaillé une durée minimum) dans les 40 départements les plus touchés par l’épidémie.
Le léviathan a encore frappé. Quel est l’esprit humain et le processus politico-administratif qui a pu conduire à exclure les soignants des hôpitaux de Grasse et de Cannes, particulièrement actifs dans la lutte contre le covid-19, de l’attribution de la prime de 1500 € ?
— David Lisnard (@davidlisnard) May 15, 2020
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Versée selon certaines conditions
Dans les 61 autres départements, il faudra se contenter de 500 euros, sauf dans ces 79 établissements (dont 19 CHU) qui ont accueilli des malades du Covid-19 et où le directeur « peut relever » cette prime à 1 500 euros « pour les services ou agents impliqués dans la prise en charge de patients contaminés (…) ou mobilisés par les circonstances exceptionnelles d’exercice ».
Mais il n’y en aura pas pour tout le monde : « Ce dispositif dérogatoire est mis en œuvre dans la limite de 40% des effectifs physiques », précise l’instruction rédigée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Un quota assorti d’une recommandation aux directeurs d’hôpitaux, invités à présenter aux instances représentatives du personnel (comité technique, commission médicale) « les critères envisagés (…) notamment pour la liste des services éligibles » qui devra être transmise à l’agence régionale de santé (ARS).
Trois organisations syndicales ont indiqué avoir eu connaissance de ce document ou de son contenu, confirmé mardi après-midi par la DGOS.
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