L’oignon ne nécessite pas une présentation particulière. Il est l’un des produits les plus ordinaires utilisés pour la préparation de nombreux plats partout dans le monde. Bien que sa préparation nous fasse verser une larme, c’est un remède naturel efficace pour de nombreuses maladies.
Composition
L’oignon, comme l’ail, est riche en composés soufrés, ce qui lui donne sa forte saveur, mais il a aussi de nombreux effets bénéfiques.
L’oignon contient un large éventail de disulfure de diallyle, de sulfoxyde et c’est une puissante source de polyphénols.
Les polyphénols sont des nutriments utiles qui comprennent des flavonoïdes et des tanins. La teneur totale en polyphénols dans les oignons est supérieure à celle de l’ail, des poireaux, des tomates, des carottes ou des poivrons rouges. Dans la gamme des flavonoïdes on distingue la quercétine, un antioxydant connu.
Il est préférable de cuire les oignons à feu doux ou de les manger crus.
Bien entendu, la présence d’un tel spectre de composés utiles a des effets thérapeutiques. Il existe plusieurs groupes de maladies pour lesquels l’utilisation de l’oignon procure un maximum d’avantages.
Le coeur et les vaisseaux sanguins
Contrairement à l’ail, la majorité des recherches sur l’oignon ont été effectuées sur des animaux. Les scientifiques ont découvert que les composés soufrés de l’oignon ont un effet anticoagulant. Comme l’ail, les oignons ont également des propriétés hypolipémiantes et diminuent les taux de cholestérol et triglycérides.
Les os et les articulations
Les études chez l’homme ont montré que les oignons aident à augmenter la densité osseuse, de sorte que l’on peut le considérer comme un légume de choix pour les femmes ménopausées. Il est prouvé que ces dernières peuvent réduire le risque de fracture de la hanche si elles consomment quotidiennement des oignons. La forte concentration de composés soufrés est bénéfique aux tissus conjonctifs. De nombreux composants du tissu conjonctif ont besoin de soufre.
L’inflammation
Les composés soufrés des oignons inhibent l’activité des macrophages, qui jouent un rôle clé dans le système immunitaire. Les macrophages sont responsables de la protection, mais aussi du départ et des réactions inflammatoires indésirables qui pourrait être crucial dans le développement de l’inflammation chronique.
L’antioxydant quercétine a également une action anti-inflammatoire. Il permet d’éviter l’oxydation des acides gras, ce qui réduit la concentration en composés pro-inflammatoires, et le niveau global des réactions inflammatoires.
Le cancer
Comme cela a été démontré à plusieurs reprises, l’utilisation de l’oignon réduit le risque de développer certains types de cancer, même si il est consommé en quantité modérée (1 à 2 fois par semaine).
La probabilité de développer un cancer du côlon, du larynx, de l’ovaire est réduite par la consommation d’une quantité modérée d’oignons. Mais pour la prévention du cancer de l’œsophage et du cancer buccal, il est nécessaire de consommer quotidiennement des oignons.
Les infections
En raison des composés soufrés et des flavonoïdes, notamment la quercétine, présents dans l’oignon, ce dernier peut fournir une protection antibactérienne efficace. Dans certaines études, l’activité antibactérienne a été efficace contre le Streptococcus mutans et le Streptococcus sobrinus, le Porphyromonas gingivalis et le Prevotella.
En cette saison, beaucoup d’entre nous sortent les mouchoirs, et pas que pour le rhume. Le froid extérieur et le chaud intérieur favorisent le développement des maladies ORL. L’oignon en cataplasme est très utile en cas d’otite, sinusite et bronchite.
Astuces : chauffer les oignons dans une poêle et placer dans un tissu fin, appliquer selon la chaleur que vous pourrez supporter, ce cataplasme convient aussi aux enfants, mais attention aux brûlures, tester avent de l’appliquer à un enfant.
Comment manger des oignons ?
Quelques notions importantes. Tout d’abord, les flavonoïdes dans les oignons sont principalement concentrés dans les couches externes. Par conséquent, pour obtenir le maximum d’avantages, vous devez en retirer aussi peu que possible. Même une petite couche peut conduire à une perte indésirable de flavonoïdes. Par exemple, l’oignon rouge peut perdre environ 20% de la quercétine et près de 75% des anthocyanes.
Deuxièmement, faire cuire les oignons à feu doux. Si vous faites cuire les oignons à feu doux, une grande partie de la quercétine va dans l’eau, mais ne sera pas détruite. Ainsi, nous pouvons en tirer profit au maximum. Il est donc préférable de cuire les oignons à feu doux ou de les manger crus. Enfin, ne pas hésiter à manger des oignons. Pour que ce soit efficace, une petite dose d’oignons – trois rondelles dans une salade – ne suffit pas.
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