Plus d’une centaine d’archives emblématiques de l’histoire des relations internationales françaises et des pièces d’art composent l’exposition L’art de la paix, Secrets et trésors de la diplomatie qui a lieu au Petit Palais jusqu’au 15 janvier 2017.
Provenant du Quai d’Orsay, peintures, sculptures, mobiliers, documents et traités nous invitent à comprendre l’évolution de la diplomatie du Moyen-Age jusqu’au XXe siècle. Laissez votre pensée vous questionner sur les temps forts qui ont marqué l’histoire : celle d’un idéal de paix.
L’exposition nous dévoile la réaffirmation des dispositions du concile de Lillebonne, début du XIIe siècle, par Henri Ier Beauclerc, roi d’Angleterre qui a permis de rétablir l’ordre face aux conflits religieux dans le royaume. De même, la proclamation par Charles VI, roi de France, du traité de paix entre la France et l’Angleterre du 21 mai 1420, nous permet d’appréhender la nécessité d’une union maritale dans le but de mettre fin à la guerre.
La diplomatie évolue vers des traités multilatéraux : l’acte final du congrès de Vienne du 9 juin 1815 – où la carte de l’Europe est bouleversée – montre la signature des représentants des cours européennes qui se réunissent pour former « le concert européen » afin de résoudre les crises.
Puis, les souverains étant moins présents dans les négociations, des dignitaires sont nommés à cette charge. Peu à peu, la diplomatie se développe et se professionnalise. Le traité de Maastricht de 1992 est exposé comme un exemple du travail diplomatique effectué par un corps gouvernemental dévoué.
Parmi les trésors cachés de la diplomatie nous découvrons des traités, mais aussi des lettres et des correspondances. Par leurs calligraphies et leurs enluminures, ces documents peuvent être vus comme des œuvres d’art.
Cependant, d’autres œuvres présentes dans l’exposition expriment la paix dans les arts.
En effet, l’œuvre de peintres comme Giulio Cesare Procaccini La Paix chassant la Guerre (vers 1620) ou encore Merry-Joseph Blondel La Paix (1822) révèlent la volonté des États de conclure leur entente.
L’art, présent d’abord comme un simple témoignage de l’histoire où les commandes étaient passées par l’État, se fait acteur militant de la paix à partir de la fin du XIXe siècle. Alors, les artistes se veulent libres par leurs engagements pacifiques propres. En témoignent l’œuvre de La Colombe de la paix (1950), que Picasso a dessinée à l’occasion du Mouvement mondial des partisans de la paix, ou encore les affiches illustrées en couleur qui deviennent un mode d’expression favori pour fédérer le peuple autour d’un idéal.
Information pratiques :
Petit Palais : avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Métro : lignes 1 et 13, station Champs-Elysées-Clémenceau
Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h et des salles à 17h45 ), fermé le 1er janvier et 25 décembre.
Plein tarif : 10 euros
Tarif réduit : 7 euros
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