Cela fait presque cinq ans que l’avocat chinois des droits de l’homme Wang Quanzhang a été séparé de sa famille. Le retour de M. Wang à Pékin lundi soir a marqué la réunion de famille tant attendue. M. Wang, sa femme Li Wenzu et leur fils étaient enfin réunis.
M. Wang a été maintenu en résidence surveillée à Jinan, dans le Shandong, et les autorités chinoises l’ont libéré ce mois-ci.
Sa femme, Li Wenzu, a été hospitalisée à Pékin le 26 avril pour une appendicite aiguë.
Selon l’ami de M. Wang, la signature d’un membre de la famille était nécessaire pour opérer Mme Li de son appendicite aiguë. L’ami a dit à M. Wang : « Si tu ne reviens pas, personne ne pourra signer pour son opération. Son père et sa soeur sont tous deux originaires du Hubei, ils ne pourraient même pas entrer à Pékin même s’ils essayaient de revenir. »
M. Wang a quitté Jinan dimanche, espérant voir sa femme et son enfant le même jour. Cependant, il a été arrêté par la police locale sur l’autoroute immédiatement après son départ.
La police locale a escorté M. Wang jusqu’au poste, et a attendu de nouvelles instructions de la part des responsables gouvernementaux.
Lors de l’interview de M. Wang, dimanche, par Voice of America, il a expliqué que, bien qu’il ait été privé de ses droits politiques, le PCC (Parti communiste chinois) continuait d’empiéter sur sa liberté personnelle en l’arrêtant alors qu’il se rendait à Pékin pour une réunion de famille.
M. Wang a déclaré : « Je n’ai même pas pu quitter cette région. J’ai été arrêté à l’entrée de l’autoroute. »
« J’étais à la fois ennuyé, inquiet et fatigué. »
Le 27 avril, Wang Xiaoling, un parent d’un autre avocat des droits de l’homme « 709 », a tweeté que Wang Quanzhang avait été escorté en voiture par la police de Jinan pendant tout son voyage jusqu’à Pékin.
Après avoir appris les souffrances endurées par la famille de M. Wang, Zhu Shengwu, un ancien avocat des droits de l’homme du Shandong qui réside actuellement au Canada, a expliqué que cette tactique est utilisée par le Parti communiste chinois (PCC) sur les dissidents et les prisonniers politiques pour répandre la peur dans le monde et parmi ses propres citoyens.
M. Zhu a déclaré : « La raison de ce traitement est peut-être de répandre la peur, de permettre à plus de gens de connaître la nature impitoyable du PCC. Les règles du PCC en Chine consistent à maltraiter intentionnellement des prisonniers politiques connus, à en abuser et à répandre intentionnellement la peur pour que le monde entier puisse en prendre connaissance. C’est surtout pour faire voir au peuple chinois que le PCC est prêt à recourir, aussi extrême soit-il, au maintien du contrôle. »
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