Autrefois une idée réservée aux pages des romans de science‑fiction dystopiques, le piratage du cerveau est déjà là. Les élites de Davos semblent vouloir exploiter cette technologie pour faire avancer leur programme douteux.
Lors d’une récente présentation du Forum économique mondial (FEM), les personnes présentes ont appris que les tentatives de décodage du cerveau humain étaient déjà bien avancées. Comme l’a fait remarquer Tim Hinchcliffe, un homme qui lance l’alerte sur les projets du FEM depuis des années, la présentation a eu lieu cinq ans après que l’historien Yuval Noah Harari a déclaré aux participants de Davos que les êtres humains étaient entièrement piratables. En bref, nous sommes des algorithmes vivants, qui marchent et respirent, selon l’universitaire. À l’époque, la vision d’Harari relevait du fantasme. Mais aujourd’hui, ce fantasme est en passe de devenir une réalité.
Lors de la réunion annuelle du FEM 2023, le PDG de The Atlantic, Nicholas Thompson, a présidé une session intitulée « Prêt pour la transparence du cerveau ? » La session s’est ouverte sur une vidéo d’inspiration orwellienne montrant un scénario dans lequel les ondes cérébrales des employés étaient surveillées et décodées. En plus d’utiliser les informations recueillies pour évaluer les performances des employés, les ondes cérébrales étaient décodées pour déterminer si des personnes avaient participé à des activités criminelles.
Après la vidéo, le Pr Nita Farahany, de l’université Duke, spécialiste des implications éthiques et juridiques des technologies émergentes, a expliqué à l’auditoire que des méthodes de décodage des ondes cérébrales existent déjà. Certaines technologies, a‑t‑elle dit, permettent déjà aux organisations et aux gouvernements puissants de « capter et de décoder les visages que vous voyez dans votre esprit ‑ des formes simples, des chiffres, le code PIN de votre compte bancaire ».
« L’intelligence artificielle », poursuit‑elle, « a permis des avancées dans le décodage de l’activité cérébrale d’une manière que nous n’aurions jamais cru possible auparavant. » Toutes ces pensées et sentiments qui bouillonnent à l’intérieur, a ajouté le Pr Farahany, ne sont que des morceaux de données, ajoutant que ces données peuvent être décodées grâce à l’intelligence artificielle (IA). Contrairement à la croyance populaire, les dispositifs utilisés pour décoder ces « données » ne sont pas nécessairement aussi invasifs que les implants neuronaux d’Elon Musk. Selon le Pr Farahany, les dispositifs utilisés sont plutôt des Fitbits pour le cerveau humain. « Nous ne parlons pas des dispositifs implantés du futur. Je parle de dispositifs portables qui sont comme des Fitbits pour le cerveau », a‑t‑elle conclu sur un ton plutôt enjoué.
Le jour même où le Pr Farahany faisait sa présentation, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, était également à Davos. Tout comme le Pr Farahany, Stoltenberg en connaît probablement un rayon sur le piratage du cerveau. En 2021, l’OTAN a présidé un forum explorant la « militarisation des sciences du cerveau » et l’exploitation des « vulnérabilités du cerveau humain ». Comme le rapporte Project Censored, une organisation qui se consacre à la promotion du journalisme d’investigation, d’une meilleure connaissance des médias et de la pensée critique, le forum a été créé pour explorer « des formes plus sophistiquées d’ingénierie sociale et de contrôle ». Cela explique pourquoi, dans les deux années qui ont suivi le forum, l’OTAN a ajouté un sixième niveau à ses cinq domaines opérationnels (air, terre, mer, espace et cyber) : le domaine cognitif.
Dans un article approuvé par l’OTAN, les experts de l’université Johns Hopkins et de l’Imperial College de Londres examinent les nombreuses façons dont l’esprit humain doit être considéré comme un champ de bataille. La guerre cognitive, font‑ils remarquer, ne se limite pas à modifier ce que les gens pensent. Elle implique également de modifier les comportements des gens. « Menée avec succès », peut‑on lire dans l’article, la guerre cognitive « façonne et influence les croyances et les comportements individuels et collectifs pour favoriser les objectifs tactiques ou stratégiques d’un agresseur ». Les agresseurs « pourraient ainsi soumettre une société sans recourir à la force ou à la coercition ». Le but de l’OTAN, il est important de le rappeler, est de nous garder en sécurité. Cet objectif semble être en train de changer.
Depuis l’arrivée du coronavirus, nous sommes en plein dans une guerre de l’information. Mais cette guerre, axée sur le contrôle des médias, est en train d’évoluer. Comme l’ont expliqué les universitaires Tzu‑Chieh Hung et Tzu‑Wei Hung dans un article publié l’année dernière, la guerre cognitive ne se concentre plus uniquement sur le contrôle des médias mais sur le contrôle direct du cerveau. La guerre cognitive cherche à armer les « ressources neurologiques » ainsi que les « techniques de communication de masse ». Alors que la guerre de l’information se concentre presque entièrement sur l’entrée d’informations, la guerre cognitive se concentre à la fois sur l’entrée et la sortie (c’est‑à‑dire nos comportements).
Il n’est pas nécessaire d’être membre de QAnon pour lire ce qui précède et ressentir un profond sentiment de consternation. Les discussions sur le piratage du cerveau sortent tout droit de la Chine communiste. Le Parti communiste chinois (PCC) utilise en ce moment même la guerre cognitive pour soumettre l’ennemi. Dans un avenir proche, les mondialistes non élus de Davos et de Bruxelles, où se trouve le siège de l’OTAN, pourraient utiliser cette même technologie pour nous soumettre.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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