Le FLNKS, partisan de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, a confirmé sa venue pour des réunions bilatérales avec l’État à Paris du 7 au 15 avril, validant le cadre et la méthode, mais en se laissant la possibilité de faire évoluer le calendrier.
L’État tente de réunir depuis plus d’un an indépendantistes et non-indépendantistes pour négocier un futur statut pour ce territoire du Pacifique sud, après l’accord de Nouméa. Cet accord, signé en 1998 prévoyait la possibilité de plusieurs référendums d’autodétermination. Trois référendums ont rejeté l’indépendance, mais le dernier reste contesté par le camp indépendantiste. Les opposants à l’indépendance sont également invités à venir à Paris mi-avril par la Première ministre Élisabeth Borne. Fin octobre, quand Matignon avait organisé à Paris une « convention des partenaires » pour lancer les discussions, elle avait été boudée par les indépendantistes.
« Si le FLNKS valide le cadre et la méthode proposée par l’État, s’agissant du calendrier, (il) se laisse la possibilité de le faire évoluer en fonction des thématiques qui seront traitées », prévient-il dans un communiqué daté de mardi. Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), qui regroupe la grande majorité des mouvements indépendantistes, précise qu’il « proposera des pistes de travail pour déclencher le transfert des compétences régaliennes ».
« Fermement convaincu, que c’est par la discussion que l’avenir du pays se dessinera », il souligne cependant que « toutes décisions importantes seront actées en Kanaky », le nom donné par les indépendantistes à la Nouvelle-Calédonie. Le FLNKS rappelle également qu’il n’est pas prêt à transiger sur le corps électoral, « acquis irréversible de l’accord de Nouméa », sa modification pouvant « fragiliser la paix sociale dans le pays ». L’accord de Nouméa stipule que seuls les natifs et les résidents pouvant prouver dix ans de résidence calédonienne en 1998 peuvent voter aux élections provinciales.
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