Plusieurs législateurs canadiens ont condamné l’attaque de l’imprimerie d’Epoch Times à Hong Kong, appelant le régime chinois à respecter la liberté de la presse.
Quatre hommes masqués ont fait irruption dans l’imprimerie d’Epoch Times à Hong Kong le 12 avril, brisant des équipements avec des masses et jetant des débris de construction sur les machines. L’attaque a entraîné la suspension temporaire des activités de l’imprimerie.
« J’ai été scandalisé d’apprendre qu’il y a eu une attaque aussi flagrante. Il s’agit d’une violation directe des normes internationales de protection de la liberté de la presse et de la liberté d’expression », a commenté le député James Bezan, porte-parole du Parti conservateur pour la défense nationale.
M. Bezan a décrit les agresseurs comme des « voyous qui sont plus que probablement liés au Parti communiste chinois » et a ajouté que leur acte de violence était une tentative de renier les « processus démocratiques appropriés à Hong Kong ».
« Ce n’est qu’une preuve de plus que le Parti communiste chinois ne fait plus aucun cas de la liberté d’expression, des normes des droits de l’homme et des libertés civiles dont nous jouissons dans le monde démocratique », a-t-il dit.
« Nous devons tous continuer à nous serrer les coudes face à cette tyrannie qui vient directement des plus hauts échelons de Pékin. »
La sénatrice indépendante Marilou McPhedran a noté que la liberté de la presse est la clé de la démocratie et de la paix, et qu’une attaque contre une presse libre qui semble « être liée à l’État qui tente de réprimer ou de réduire au silence les médias ». C’est une situation qui « nous concerne tous en tant que citoyens du monde ».
« Cette dernière attaque est un indicateur du très grave déclin de Hong Kong », a déploré la sénatrice McPhedran. « Et encore une fois, nous voyons la Chine comme le principal intimidateur du monde ».
Le porte-parole du Parti conservateur en matière d’affaires étrangères, Michael Chong, avait auparavant condamné l’attaque et appelé Ottawa à dénoncer la répression du régime chinois contre la liberté de la presse à Hong Kong.
« Cette attaque fait suite à l’interdiction faite par Pékin à la BBC de diffuser en Chine, et à l’expulsion de dizaines de journalistes étrangers de la Chine continentale », a déclaré M. Chong dans un communiqué. « La répression d’une presse indépendante en Chine est inquiétante. Les conservateurs demandent au gouvernement Trudeau de prendre position et de s’élever contre la répression de Pékin à Hong Kong et pour une presse libre. »
C’est déjà la 5e fois que le local d’Epoch Times Hong Kong est vandalisé depuis sa création en 2006. Plus récemment, en novembre 2019, des intrus brandissant des matraques ont déclenché un incendie dans l’entrepôt d’impression, causant d’importants dégâts.
« Cet acte criminel qui a eu lieu le 12 avril – le deuxième sur l’installation au cours des 18 derniers mois – est le dernier fait marquant de la répression toujours plus forte de Hong Kong contre les libertés fondamentales et les droits de l’homme – en particulier, dans ce cas, la liberté de la presse et la liberté d’expression », a déclaré le sénateur conservateur Thanh Hai Ngo dans un communiqué.
« Je condamne catégoriquement cette attaque brutale contre l’imprimerie d’Epoch Times – connue pour sa couverture indépendante, honnête et non censurée de la Chine et du Parti communiste chinois », a déclaré M. Ngo. « Nous ne pouvons préserver ces valeurs qu’en veillant à ce que tous les médias puissent publier librement, sans crainte de représailles violentes. »
Le député conservateur Kenny Chiu a dit que les habitants de Hong Kong ne devraient pas être soumis à des attaques violentes comme celles qui se sont produites dans les locaux d’Epoch Times à Hong Kong, et que la liberté de la presse devrait être défendue.
« Je sais qu’Epoch Times a déjà subi de multiples attaques. Et c’est quelque chose que les gens du monde entier, des pays démocratiques libres comme le Canada – je me rends bien compte à quel point c’est révoltant, et je voudrais dénoncer toute activité de ce genre », a-t-il ajouté.
Le député conservateur Arnold Viersen a également rejoint le chœur des voix contre l’attaque de la liberté de la presse.
« Je me sens très affecté par ces derniers reportages d’attaques contre des médias comme Epoch Times », a commenté M. Viersen. « Je demande au gouvernement libéral de se lever et de s’exprimer contre la répression de Pékin à Hong Kong et pour une presse libre. »
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