Les parents qui feront sécher les cours à leurs enfants lors des ponts du mois de mai s’exposent à des sanctions

Par Emmanuelle Bourdy
7 mars 2025 12:01 Mis à jour: 7 mars 2025 12:14

En mai, ne fais pas ce qu’il te plaît ! Ceux qui seraient tentés de prendre des week-ends prolongés en famille sur ce mois qui compte trois jours fériés s’exposent à une forte amende s’ils font rater les cours à leurs enfants.  

Cette année le 1er et le 8 mai tombent un jeudi. Par conséquent, beaucoup de salariés vont certainement poser les 2 et 9 mai pour pouvoir profiter d’un long week-end. Mais les enfants, eux, ne doivent pas sécher les cours sur ces vendredis-ci, sauf si les parents ont une raison valable.

Une liste précise des « motifs réputés légitimes »

Si les salariés peuvent, sous couvert d’acceptation de leurs employeurs, poser des jours et ainsi se planifier des week-ends prolongés sur les ponts du mois de mai, il n’en est pas de même pour les élèves.

D’après l’article L131-1 du Code de l’éducation, « l’instruction est obligatoire pour chaque enfant dès l’âge de trois ans et jusqu’à l’âge de 16 ans ». En l’occurrence, les seuls « motifs réputés légitimes » pour qu’un enfant rate les cours sont les suivants, selon l’article L131-8 du Code de l’éducation : la maladie de l’enfant, la maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, une réunion solennelle de famille, un empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications et enfin l’absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent. « Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation », est-il encore précisé dans cet article de loi.

Jusqu’à 750 euros d’amende

Pour les parents qui auraient opté pour la solution de séchage de cours, le chef d’établissement peut alors saisir l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation pour qu’elle adresse « un avertissement aux personnes responsables de l’enfant, leur rappelant les sanctions pénales applicables ».

Par conséquent, les parents qui n’auront pas donné de motif légitime ou d’excuse valable concernant l’absence de leur enfant, ou ceux qui auront donné des motifs d’absence inexacts seront puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe, comme le mentionne l’article R624-7 du Code pénal. Cette amende peut atteindre jusqu’à 750 euros, ce qui n’est pas une petite somme.

Sachant que l’Éducation nationale se bat depuis 2015 contre l’absentéisme scolaire, il est donc risqué de faire manquer des jours de cours à votre enfant.

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