Plus aucun produit de la marque Jay & Joy, spécialiste des fromages végans, ne doit être consommé, ont prévenu vendredi les autorités sanitaires, signalant plusieurs cas de listériose, infection particulièrement dangereuse chez la femme enceinte.
Ces derniers mois, cinq personnes ont présenté des cas graves de listériose après avoir « consommé dans les semaines précédant leur listériose des spécialités végétales, alternatives fromagères, au lait d’amande et de noix de cajou fabriquées et commercialisées sous la marque Jay & Joy », a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la Santé (DGS).
Contamination microbiologique à l’usine
Des enquêtes ont révélé « des irrégularités de l’entreprise, notamment concernant la maîtrise du risque de contamination microbiologique des produits fabriqués au sein de l’usine », ajoute-t-elle, annonçant « la suspension de commercialisation de tous les produits stockés et fabriqués dans l’usine ».
« Il est demandé aux personnes détenant ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où elles les ont achetés », insistent-elles.
Jay & Joy est une marque de produits végans qui imitent les fromages ou le foie gras. Ils sont notamment vendus dans des supermarchés bio, telles les chaînes Naturalia ou Biocoop.
La listériose, intoxication alimentaire mortelle
La listériose, provoquée par la bactérie Listeria Monocytogenes, est la seconde cause de mortalité par intoxication alimentaire avec, en France, quelques dizaines de décès par an.
L’incubation dure en général une ou deux semaines, mais peut aller jusqu’à presque trois mois, et les femmes enceintes sont particulièrement menacées, avec vingt fois plus de risque de développer cette infection, qui se traite par antibiotiques.
L’infection peut être dangereuse pour le bébé à naître, en favorisant le risque d’avortement ou de naissance prématurée.
Dans le cas présent, quatre des cinq cas repérés ont eu lieu chez une femme enceinte qui a accouché de façon prématurée à cause de la listériose.
« Les personnes qui auraient consommé des produits concernés par l’alerte et qui présenteraient dans un délai de 10 jours à 2 mois suivant la consommation du produit de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête et troubles digestifs, nausées, vomissements et diarrhées, sont invitées à consulter leur médecin en l’informant de cette consommation alimentaire à risque », conclut la DGS.
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