Le président français Emmanuel Macron prononcera un discours à l’ouverture du quatrième sommet du Conseil de l’Europe, mardi à Reykjavik, avant une table ronde et un dîner de chefs d’État et de gouvernement consacré à l’Ukraine, a annoncé l’Élysée vendredi.
Le chef de l’État s’exprimera après la Secrétaire générale du Conseil de l’Europe Marija Pejčinović Burić et la Première ministre islandaise Katrín Jakobsdóttir, sur le thème « unis autour de nos valeurs », a indiqué la présidence française.
« Message de soutien et d’unité »
Ce quatrième sommet portera un « message de soutien et d’unité » vis-à-vis de l’Ukraine, plus de 14 mois après le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, a-t-elle encore indiqué. La Russie a été exclue du Conseil de l’Europe un mois après, en mars 2022. Les dirigeants des 46 États membres réaffirmeront aussi leur « attachement aux principes et valeurs du Conseil, démocratie, État de droit, promotion des droits de l’homme » dans un contexte de plus en plus lourd en Europe, face à la montée des populismes. Ils se pencheront aussi sur les « nouveaux défis » liés au numérique et à la protection de l’environnement.
Entretiens bilatéraux
Le président Macron aura des entretiens bilatéraux en marge du sommet de Reykjavik avec la Secrétaire générale du Conseil de l’Europe, la présidente de la Cour européenne des droits de l’homme ainsi que Mme Jakobsdóttir. Aucune bilatérale n’est prévue en revanche avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni alors que les deux pays traversent de nouveau une crise liée aux questions d’immigration. L’ « Italie demeure un partenaire très important. Le président de la République aura très certainement l’occasion de croiser Giorgia Meloni à Reykjavik et au sommet du G7 », tout comme d’autres dirigeants européens, a seulement relevé l’Élysée.
E. Macron s’envolera ensuite pour le G7 au Japon
Le président Macron, qui prendra la parole pour la troisième fois devant le Conseil de l’Europe depuis son élection en 2017, repartira mercredi matin, avant la fin du sommet. Il doit ensuite se rendre au Japon, au sommet du G7 du 19 au 21 mai, à Hiroshima. En mai 2019, le président français avait plaidé pour que la Russie reste membre du Conseil de l’Europe malgré des différends déjà liés à l’Ukraine et à l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014.
Plus d’un an après l’expulsion de la Russie du Conseil de l’Europe, plusieurs dizaines de citoyens russes continuent de travailler au sein de l’institution, au grand dam de l’Ukraine.
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