Une jeune mère dont la fonction rénale n’est normale qu’à 5 % attribue sa bonne santé à son alimentation crue, végétalienne et à base de fruits. Elle a besoin de moins de dialyse et est en meilleure forme que les autres personnes atteintes d’une maladie similaire.
Mme Polina Petruk, une mère de 33 ans de East Dulwich, à Londres, a reçu un diagnostic de glomérulosclérose segmentaire focale (FSGS), une maladie rénale rare (pdf), en 2007.
« On m’a dit que j’avais une maladie auto-immune par laquelle mon corps attaque mes reins (…) J’allais perdre ma fonction rénale en 3 ans, je ne pourrais jamais avoir d’enfants et aurais besoin d’une greffe », a-t-elle écrit sur son compte Instagram, racontant son parcours.
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Elle a été consternée par la quantité de médicaments prescrits par les médecins pour son état et a donc décidé d’adopter une approche proactive pour améliorer sa santé.
Au cours des années suivantes, elle a essayé un régime paléo « homme des cavernes », le végétarisme et le véganisme. Elle a commencé à expérimenter en éliminant les produits d’origine animale, puis en mangeant plus d’aliments crus pour comprendre en quoi elle serait affectée et combien de médicaments elle devrait prendre.
« Bientôt, j’ai réalisé que je commençais à mieux bouger, que ma tension artérielle se stabilisait et que mes reins filtraient mieux », a-t-elle dit au Mirror.
Tout au long de ce processus, elle a réduit et finalement arrêté ses médicaments d’ordonnance, en consultation avec ses médecins. « Contre toute attente, je menais une vie normale », dit-elle.
Survivre à peine à l’épreuve de l’accouchement
Les médecins l’avaient mise en garde contre la conception, disant que ses reins ne seraient pas en mesure de faire face au stress supplémentaire.
En 2012, Mme Petruk est tombée enceinte.
« La grossesse a été difficile pour mes reins et j’ai essayé le protocole #autoimmunepaleo pour guérir. Malheureusement, cela a eu l’effet inverse et j’ai perdu 80 % de ma fonction rénale en moins d’un an », a-t-elle écrit sur Instagram.
Les médecins ont planifié une césarienne à 37 semaines, et elle a accouché avec succès de sa fille, Maia.
« Même si elle était petite, froide et grincheuse, elle allait bien du point de vue médical et on nous a permis de rentrer chez nous avec elle deux semaines plus tard », a dit Mme Petruk au Mirror. « Je suis convaincue qu’un régime à base de plantes m’a permis de mettre un enfant au monde malgré mon diagnostic. »
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Ses reins ont continué à se détériorer, jusqu’à ce qu’elle ait besoin de séances de dialyse d’une durée de quatre heures trois fois par semaine. À l’époque, ses reins ne fonctionnaient qu’à 5 %.
Une fois de plus, elle était déterminée à améliorer sa santé en changeant ce qu’elle mangeait. « Je l’avais déjà fait auparavant, j’avais utilisé mon régime alimentaire pour améliorer ma fonction rénale et je savais que je pouvais le refaire », dit-elle.
En 2016, Mme Petruk a commencé à inclure davantage d’aliments crus dans son alimentation. Maintenant, elle mange surtout des fruits. « Je mange aussi des légumes et des noix, mais ils ne représentent qu’un petit pourcentage de mon alimentation. Je suis une végétalienne à l’état brut », a-t-elle écrit à Epoch Times. Elle mange aussi des algues et prend des suppléments.
Son état de santé ne cessait de s’améliorer et aujourd’hui, elle reçoit quatre heures de dialyse par semaine et les résultats de ses analyses sanguines sont semblables à ceux d’une personne qui reçoit trois fois plus de traitements.
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La discipline et l’engagement sont essentiels
Aujourd’hui, Mme Petruk mange six ou sept petits repas à base de fruits par jour, tout en s’assurant qu’elle a assez de calories pour maintenir son énergie. L’aspect le plus important d’un régime comme le sien, dit-elle, est de s’assurer de manger suffisamment de calories. Elle utilise une application sur son portable pour suivre tout ce qu’elle mange.
Mme Petruk mène une vie sociale active et elle ne laisse pas son régime l’arrêter. Au lieu de cela, quand elle sort avec des amis, elle apporte sa propre nourriture. Par exemple, elle peut apporter une vinaigrette à base de mangue, d’avocat et de sel et demander au restaurant « les légumes crus et les feuilles qu’ils ont dans la cuisine ».
Elle cherche à inspirer les autres avec son histoire, en partageant son changement intérieur aussi bien que son changement extérieur : « Je pense que cette intention est si puissante qu’elle peut vraiment vous motiver et vous garder concentré. Mon intention est de montrer mon engagement envers le changement. La résistance au changement est l’une des choses qui, selon moi, m’a freinée », a-t-elle écrit sur Instagram.
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Elle conseille à tous ceux qui veulent suivre son régime alimentaire de faire les choses une étape à la fois.
« Je ne recommande pas aux gens de manger comme je le fais tout de suite. Il m’a fallu sept ans pour arriver à mon régime alimentaire. Réduire les aliments transformés et les aliments d’origine animale[apportera] le principal avantage pour la santé », a-t-elle déclaré à Epoch Times.
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Mme Petruk a dit que les patients atteints d’insuffisance rénale devraient surveiller leur taux de potassium et s’assurer de manger des fruits et des légumes à faible teneur en potassium.
Elle étudie actuellement la nutrition au College of Naturopathic Medicine de Londres.
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