Âgée de huit ans, Maëlys de Araujo avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 en Isère. Mis en examen pour meurtre, Nordahl Lelandais a avoué avoir tué « involontairement » la petite fille.
Le parquet de Grenoble a requis le renvoi de Nordahl Lelandais devant la cour d’assises de l’Isère pour le meurtre de la petite Maëlys en 2017, a-t-il annoncé ce vendredi. Nordahl Lelandais est accusé du meurtre précédé de « l’enlèvement/séquestration de la mineure de (moins de) 15 ans » Maëlys de Araujo, d’agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines mineures et d’enregistrement d’images pédopornographiques, précise le parquet, qui a rendu le 18 mars son réquisitoire définitif.
Après un délai de dix jours, les deux juges d’instruction chargés du dossier « rédigeront une ordonnance dans laquelle ils décideront des suites qu’ils estiment devoir donner » aux conclusions du parquet, indique Boris Duffau, adjoint au procureur de Grenoble. Il ajoute que l’avocat de Nordahl Lelandais « a déposé une requête en nullité de la dernière expertise psychiatrique qui avait été accordée par la chambre de l’instruction » le 26 novembre et qu’une audience est fixée au 7 avril pour examiner cette demande.
Mort de Maëlys : le parquet de Grenoble requiert le renvoi de Nordahl Lelandais pour « meurtre » https://t.co/IjPEQx6r37
— France Bleu Isère (@bleu_isere) March 19, 2021
Procès prévu pour le meurtre du caporal Arthur Noyer
Maëlys de Araujo, âgée de huit ans, avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d’un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en Isère.
Rapidement suspecté, Nordahl Lelandais, ancien maître-chien militaire, avouera, six mois après sa mise en examen, avoir tué « involontairement » la petite fille. Il est également accusé du meurtre du caporal Arthur Noyer, pour lequel un procès est prévu du 3 au 14 mai devant la cour d’assises de la Savoie.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.