Un New-Yorkais a perdu la moitié de son poids corporel et redécouvert son amour pour la vie, en surmontant la dépression et les complications médicales qui ont suivi le décès de son père.
Andrew Goldblatt, 25 ans, de Long Island, avait toujours eu du mal à supporter son poids et pesait près de 136 kg à l’âge de 15 ans lorsque son père est mort. Mais c’est lorsqu’il a eu une crise d’épilepsie et qu’il est monté sur la balance à l’âge de 20 ans et qu’il a constaté qu’il avait pris près de 113 kg en cinq ans après avoir lutté contre la dépression, qu’il a compris qu’il fallait que les choses changent.
Du haut de son 1,95 m, Andrew Goldblatt pesait 245 kg, et lorsqu’il a eu des convulsions dans sa chambre à l’étage, les ambulanciers ont envisagé de défaire une partie de sa maison car il était trop gros pour bouger.
« J’étais si grand et si gros que les pompiers envisageaient de couper le côté de ma maison pour me sortir de ma chambre », a-t-il déclaré à Epoch Times. « Après ça, je me suis dit : ‘Ça suffit.’ J’ai commencé à travailler sur moi-même et à me remettre en forme, et nous y voilà. »
Il a pris son temps et a commencé à marcher un kilomètre par jour, ce qui lui prenait 35 minutes. Au fur et à mesure que sa condition physique s’améliorait, il marchait de plus en plus loin et commençait à adapter son régime alimentaire, qui comprenait auparavant environ 10 000 calories par jour.
Quelques années après son parcours de conditionnement physique, le monde d’Andrew Goldblatt a été chamboulé lorsqu’il a découvert son amour pour la gym.
« Un jour, je m’ennuyais et j’ai commencé à aller à la gym. J’ai commencé à soulever des poids et j’ai tout de suite adoré », dit-il.
C’est dans la gym que le jeune homme de 25 ans se sent vivant et libère toutes les émotions qu’il a l’habitude de garder à l’intérieur, dit-il.
Andrew Goldblatt a dit à Epoch Times qu’il avait vu d’innombrables thérapeutes et psychologues après la mort de son père, qui lui prescrivaient de nombreux types de médicaments, et « rien ne semblait vraiment faire effet ».
Pour lui, la gym est devenu son « antidépresseur » le faisant se sentir comme une « personne nouvelle, différente ».
« La seule chose qui m’a vraiment guéri, c’est moi-même. La seule chose qui m’a rendu normal et heureux, c’est la gym », explique-t-il. « C’est vraiment une de ces choses qui m’a littéralement sauvé la vie, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. »
« J’adore soulever des poids, j’adore soulever des charges lourdes. On se sent bien, fier, on a l’impression de l’avoir mérité. Le travail acharné est payant. »
Andrew Goldblatt a expliqué qu’il contrôle son alimentation en comptant ses kilos et en faisant des sacrifices tous les jours avec son alimentation.
« Je veux continuer à aller de l’avant, et je veux me contrôler. Et si ça veut dire que je ne peux pas manger McDonald’s, alors je ne peux pas manger McDonald’s. Le sacrifice en vaut la peine. Ça vaut tout. »
Toutefois, il a ajouté que s’il fait des écarts avec son régime alimentaire, il se concentre sur son objectif à long terme plutôt que de se sentir déprimé.
« Il y a toujours demain. Une petite erreur ne vous affectera pas dans un mois ou deux », a dit Andrew Goldblatt. « Tu dois juste te rappeler d’aller de l’avant et de ne pas regarder en arrière, tout le monde fait des erreurs. »
Cinq ans plus tard et 122 kg en moins, le jeune homme de 25 ans se sent mieux que jamais, physiquement et mentalement, et prévoit d’entreprendre des études en vue de devenir bientôt un infirmier autorisé, a-t-il dit à Epoch Times.
Les crises d’Andrew Goldblatt, qui sont causées par une malformation caverneuse dans son cerveau, sont maintenant sous contrôle et régulées, dit-il. Il est indemne de convulsions depuis environ un an et demi après avoir subi de multiples opérations.
« Je suis 1 000 fois mieux que je ne l’ai jamais été. C’est un changement de vie. J’aurais aimé pouvoir le faire beaucoup plus tôt que je ne l’ai fait, mais je suis là où je suis maintenant. Je n’ai jamais été aussi heureux ou aussi bien », dit-il.
« La dépression ne disparaît jamais vraiment, mais les plus petites choses peuvent faire le plus grand des changements. Il suffit d’aller de l’avant et de continuer à avancer jour après jour. »
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