Depuis ce dimanche 12 mai, une sanction est expérimentée à Nice: une amende de 500 euros est désormais prévue pour les détenteurs d’une arme blanche. Une mesure en réaction à l’explosion des attaques aux couteaux dans le pays.
Réduire l’insécurité dans les rues. Voilà le but de l’expérimentation d’une amende forfaitaire délictuelle de 500 euros en cas de port d’arme de catégorie D (couteaux, matraques, poings américains, bombes lacrymogènes…).
Cette nouvelle norme, en vigueur dans plusieurs juridictions comme Lille, Paris, Bobigny, ou Bordeaux concerne aussi le parquet de Nice depuis ce dimanche 12 mai, rapporte Nice-Matin.
Le contrevenant, en plus de son amende, verra son arme détruite. Il lui sera également interdit pendant six mois de déambuler dans le secteur où il aura été appréhendé avec l’arme blanche.
« Je remercie le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti qui a répondu favorablement à ma demande d’ajouter Nice dans les juridictions qui pourront expérimenter cette amende forfaitaire », a écrit le maire, Christian Estrosi, sur Threads. « Il faut aller plus loin, notamment en matière de pouvoirs étendus pour les polices municipales », a ajouté l’édile.
Le fléau des agressions au couteau
Il faut dire que cette mesure répond à un besoin de sécurité grandissant. Nice-Matin précise que 120 agressions au couteau sont commises chaque jour en France. Et encore, les données ne sont plus collectées, selon le criminologue Xavier Raufer. « Je ne peux pas vous donner les chiffres de 2023, ni même ceux de 2022, puisqu’ils ne sont plus collectés. C’est un scandale absolu », dénonçait le spécialiste auprès de nos confrères de CNews.
À noter que l’amende forfaitaire pourra être assortie de poursuites pénales, comme par exemple un placement en garde à vue. L’expérimentation doit se terminer le 17 juin prochain.
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