Six lycéennes et deux employés d’un pensionnat du nord du Nigeria ont été libérés, trois semaines après leur enlèvement dans leur dortoir par des hommes armés, a-t-on appris samedi auprès des autorités de l’Etat de Kaduna.
« Les élèves et les employés du Collège Engravers qui avaient été enlevés ont recouvré aujourd’hui leur liberté », a déclaré Samuel Aruwan, responsable de la sécurité dans l’Etat de Kaduna.
Il n’a pas précisé les conditions de leur libération, ni si une rançon avait été versée.
Les enlèvements contre rançon, apparus au début des années 2000 dans le Sud-Est pétrolier du pays, se multiplient depuis quelques années dans le nord du Nigeria, notamment dans les Etats de Zamfara et de Kaduna.
Certaines routes impraticables ou extrêmement dangereuses
La situation est telle que certaines routes sont devenues quasiment impraticables ou extrêmement dangereuses comme l’autoroute entre la capitale fédérale, Abuja, et la ville de Kaduna, qui passe à proximité de l’école où a eu lieu l’enlèvement.
Le gouverneur de l’Etat de Kaduna, Nasir Ahmad El-Rufai, avait déclaré le 4 octobre, au lendemain de l’enlèvement, que les ravisseurs étaient entrés en contact avec ses services, pour demander le paiement d’une rançon.
Il avait estimé que le lycée ciblé était une cible facile pour les assaillants car il est situé « au beau milieu de nulle part en brousse ».
Une telle attaque directe contre un établissement scolaire est toutefois extrêmement rare dans cette région éloignée des zones frappées par l’insurrection jihadiste de Boko Haram, qui avait enlevé des centaines d’écolières en 2014 dans l’Etat du Borno (nord-est).
Plus d’une centaine d’entre elles sont toujours manquantes.
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