Christian Karembeu s’est exprimé sur les violents affrontements qui ont dernièrement secoué la Nouvelle-Calédonie et ont causé la mort de sept personnes. Originaire de l’archipel, l’ex-footballeur a déclaré avoir perdu deux membres de sa famille.
L’ancien footballeur international français, qui est né à Lifou (Nouvelle-Calédonie) en 1970, était invité sur Europe 1 13 heures ce lundi 27 mai. Il a expliqué au micro de Jacques Vendroux que deux de ses proches avaient été tués d’une balle dans la tête lors des émeutes qui ont touché l’archipel.
Il s’agirait de son neveu et de sa nièce
« Je suis en deuil », a déclaré Christian Karembeu ce lundi, précisant que c’est la raison pour laquelle il est « resté silencieux » au sujet de la situation en Nouvelle-Calédonie, où l’état d’urgence a été levé ce mardi à 5 heures du matin (20h00 lundi à Paris), comme annoncé précédemment par l’Élysée. L’exécutif a fait ce geste supplémentaire en espérant un retour à la normale. Quant au couvre-feu, il a été maintenu et de nouveaux renforts de gendarmerie sont attendus.
« Ce sont des snipers », a pointé l’ex-sportif, soulignant que « le mot est fort ». « Ce sont des assassinats et on espère qu’il y aura des enquêtes et des investigations sur ces meurtres », a-t-il poursuivi. Christian Karembeu n’a pas précisé l’identité des deux membres de sa famille tués, toutefois selon Europe 1, il s’agirait de son neveu et de sa nièce.
« Il faut discuter, palabrer, pour que la loi puisse être digérée »
L’ancien footballeur s’est également exprimé sur la situation tendue dans l’archipel depuis mi-mai. « Normalement, le référendum doit être fait tous les deux ans », a-t-il rappelé, mais dernièrement, « Paris a décidé de le faire en 2021 au lieu de 2022 ». En conséquence, il y a eu des abstentions, « et le fait de pouvoir acter cette loi a entraîné cette réaction difficile que je condamne aussi », a-t-il signifié.
L’ancien joueur du FC Nantes a bien spécifié que « dans les deux sens, on ne peut pas tuer impunément des personnes », concluant : « Quand des idées sont soumises par l’État, je pense qu’il faut discuter, palabrer, pour que la loi puisse être digérée et faire partager ce qui est bon pour le pays et pour les communautés. »
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