La maire d’Ouvans (Doubs), une toute petite commune d’une soixantaine d’habitants située près de Besançon, n’avait pas assez de mots pour qualifier la découverte faite ce samedi matin. Dans une propriété de cette bourgade, quatre poneys ont été découverts, vivant au milieu de cadavres d’animaux.
Marie-Jeanne Dromard, la maire d’Ouvans, avait au départ fait un signalement en raison de chiens errants et d’une odeur pestilentielle régnant près d’une maison insalubre située route de Vellevans. L’élue ne s’attendait pas à ce que les gendarmes et la SPA fassent cette macabre découverte.
Des cadavres de poneys et de chats
Les quatre poneys découverts ce samedi vivaient dans des conditions épouvantables. « On ne peut pas imaginer », a expliqué à France Bleu la maire d’Ouvans, qualifiant le lieu de « taudis ». Les enquêteurs ont également découvert des chiens.
Ces pauvres bêtes, qui vivaient au milieu de leurs excréments, étaient entassées dans une écurie dont le plafond était très bas. Près d’elles gisaient deux cadavres, de poneys et de chats, précise L’Est républicain.
Les animaux ont été récupérés par les services de la SPA
Selon Marie-Jeanne Dromard, ces quatre poneys baladaient auparavant les enfants dans le parc Micaud à Besançon. Elle souligne qu’elle les voyait encore divaguer dans les champs l’été dernier.
Les animaux survivants ont été pris en charge par la SPA, qui a prévu de porter plainte pour maltraitance. Une enquête, confiée à la gendarmerie de Valdahon, a été ouverte.
L’édile a enfin précisé à France Bleu avoir fait plusieurs signalements par le passé, pour des chiens vivant dans ces lieux, et qui « attaquaient d’autres animaux ». Sa crainte était « qu’ils s’en prennent à des enfants ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.