Les deux policiers ont l’interdiction d’entrer en relation avec la victime, de détenir une arme et d’exercer la profession de fonctionnaires de police.
Les juges d’instruction ont ordonné le 22 décembre la mise en liberté des deux policiers placés en détention depuis le 30 novembre pour avoir roué de coups à Paris Michel Zecler, un producteur de musique, a-t-on appris de source judiciaire.
Affaire Zecler : les Juges ordonnent la remise en liberté de nos deux collègues injustement incarcérés ! https://t.co/3Ugd4U4gz5
— Syndicat France Police – Policiers en colère (@francepolice) December 22, 2020
Ils seront soumis à un contrôle judiciaire qui prévoit une interdiction d’entrer en relation avec la victime et les autres mis en examen, de détenir une arme et d’exercer la profession de fonctionnaires de police, selon cette même source. Ils n’ont par ailleurs pas le droit de paraître dans le 17e arrondissement de Paris, où se situe le studio de musique du producteur, et devront en outre s’acquitter d’une caution de 5000 euros.
Demande de mise en liberté par les deux policiers
À l’issue de leur interrogatoire au tribunal judiciaire de Paris vendredi et lundi, les deux policiers ont déposé une demande de mise en liberté auprès des magistrats instructeurs qui la leur ont accordée. Le parquet ne s’est pas opposé à leur demande sous réserve d’un placement sous contrôle judiciaire strict, a précisé la source judiciaire.
Le 21 novembre, en fin de journée, Michel Zecler avait été roué de coups par des policiers dans l’entrée de son studio de musique, puis dans la rue. Les faits ont été révélés par des images de vidéosurveillance du studio de musique, dévoilées par le média en ligne Loopsider, qui contredisaient le procès-verbal initial de l’interpellation rédigé par les policiers.
Une décision « rarissime »
Dans cette affaire, quatre policiers ont été mis en examen le 30 novembre : trois d’entre eux, soupçonnés d’avoir roué de coups M. Zecler, l’ont été pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP) » et pour « faux en écriture publique » par PDAP, un crime passible des assises.
Parmi eux, un brigadier de 31 ans et un gardien de la paix de 23 ans avaient été placés en détention provisoire, une décision « rarissime » pour des fonctionnaires de police selon plusieurs sources.
Un quatrième policier, soupçonné d’avoir jeté une grenade lacrymogène dans le studio de musique, a été mis en examen principalement pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » et placé sous contrôle judiciaire.
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