L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron prend position sur la réforme des retraites et dénonce les privilèges des cheminots sur son compte Twitter.
Lundi 9 décembre, en pleine grève contre la réforme des retraites, Alexandre Benalla a accusé les grévistes de la SNCF et de la RATP, soulignant que si ces derniers se mobilisent c’est pour « défendre leurs privilèges ».
Dans deux tweets il s’en prend directement aux grévistes des deux entreprises. « Voir les travailleurs pauvres (en majorité immigrés) se battre, pour pouvoir rentrer chez eux en banlieue après une journée de travail, et bloqués par des privilégiés… qui ne veulent pas renoncer à leurs privilèges ! », a-t-il commenté en légende d’une vidéo sur laquelle on peut voir la cohue sur les quais d’un RER. Il a également ajouté à son message le hashtag #OnEstChezLesFous.
« Ceux qui contestent cette réforme sont égoïstes et sectaires ! »
Dans un nouveau tweet, il rajoute :« La réforme des retraites, c’est la suppression des privilèges, et un système plus égalitaire, mais certains refusent de lâcher leurs avantages, et la redistribution. Ceux qui contestent cette réforme sont égoïstes et sectaires ! », a-t-il lancé.
La réforme des retraites, c’est suppression des privilèges, et système plus égalitaire, mais certains refusent de lâcher leurs avantages, et la redistribution, ceux qui contestent cette réforme sont égoïstes et sectaires ! #PasToucheAMonAvantage https://t.co/uFXhzR4K3i
— Alexandre Benalla (@ABenalla_) December 10, 2019
Pour rappel, Alexandre Benalla est poursuivi dans cinq affaires. Il a été mis en examen pour violences commises en marge du défilé du 1er mai 2018 et pour usage abusif de ses passeports diplomatiques.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.