Birgit Nilsson et l’opéra royal de Stockholm ont prospéré en tandem. Après ses débuts en 1946 et son succès en interprétant Agathe dans Der Freischütz de Weber et Lady Macbeth dans Macbeth de Verdi, le monde devient sa scène.
Parallèlement, elle revient régulièrement chanter à Stockholm. l’opéra royal de Stockholm l’a vue interpréter pas moins de 35 rôles, dont la plupart pour la première fois. En 1981, elle y fait sa dernière apparition en interprétant Brünnhilde dans Die Walküre de Wagner.
Un phénomène international
Birgit Nilsson est incontestablement la soprano dramatique exceptionnelle de la seconde moitié du XXe siècle. Ses notes aiguës avaient une puissance et une brillance inégalées. Sa personnalité prenait possession de la scène. Au sommet de sa gloire, elle était mieux payée que n’importe quel autre chanteur d’opéra et elle en valait la peine.
Pourtant, au fond, elle était restée une simple fille d’agriculteur qui aimait les animaux et vivait près de la terre de sa Skåne natale, dans le sud de la Suède. Elle était célèbre pour son sens de l’humour terre-à-terre. À la demande de son secret du chant d’Isolde, son rôle le plus célèbre, elle répondit : « Une paire de chaussures confortables. »
L’ampleur de sa voix a fait en sorte qu’on se souviendra surtout d’elle pour ses rôles de Wagner (surtout Brünnhilde dans The Ring et le rôle-titre dans Isolde) et de Richard Strauss (notamment Elektra et la Femme du Teinturier dans Die Frau ohne Schatten).
Mais elle a aussi brillé dans Donna Anna de Mozart et Fidelio de Beethoven, ainsi que dans les grands rôles dramatiques du répertoire italien tels que Lady Macbeth, Aida, Tosca et Turandot.
Birgit Nilsson a décrit Turandot comme son « rôle d’argent ». Il est court, et sa déclamation de haute volée ne lui faisait pas peur. À la fin du deuxième acte, contre toute la puissance d’un chœur et d’un orchestre élargis, sa voix se répand sans effort sur tout l’ensemble pour un effet éclatant.
Malgré sa carrière internationale, Birgit Nilsson est restée fidèle à l’opéra royal de Stockholm, qui lui a offert ses premières occasions de se produire et où elle a chanté dans 35 rôles différents entre ses débuts en 1946 et sa retraite en 1984.
Il convient que le centenaire de sa naissance soit célébré dans ce magnifique théâtre historique et que l’une des chanteuses participant à cet hommage soit sa compatriote Nina Stemme, reconnue comme la grande Isolde du XXIe siècle.
Programme
Richard Wagner
TANNHÄUSER
Ouverture
Dich teure Halle, Christina Nilsson
Carl Maria von Weber
DER FRIESCHÜTZ
Agathes Wie nahte mir der Schlummer… Leise, leise, Cornelia Beskow
Richard Wagner
DIE WALKÜRE
Winterstürme wichen dem Wonnemond
Du bist der Lenz & Wehwalt heist… Michael Weinius, Cornelia Beskow
Giacomo Puccini
TURANDOT
In questa reggia, Christina Nilsson
Intermission
Giacomo Puccini
TOSCA
Vissi d’arte, Nina Stemme
E lucevan le stelle, Michael Weinius
Giuseppe Verdi
AIDA
O Patria mia, Christina Nilsson
Richard Wagner
GÖTTERDÄMMERUNG
Siegfrieds Rheinfahrt, Nina Stemme
Starke Scheite, Nina Stemme
Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
Natalie – cette brillante pianiste de rue célèbre d’Australie joue comme un ange – sa musique vous fera pleurer
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.