La défenseure des droits Claire Hédon sera présente jeudi dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris (PP) à l’occasion pour la 11e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites.
Mme Hédon a dit mardi à France Info et à l’AFP qu’elle y serait présente « avec des juristes ». Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, l’avait déjà invitée en salle de commandement lors de la précédente manifestation jeudi dernier, mais elle avait décliné pour des raisons d’agenda.
#Interview |?️(Ré)écoutez la Défenseure des droits, Claire Hédon, sur @franceinfo : « Le #DéfenseurDesDroits est le contrôle externe de la #déontologie des forces de sécurité. » pic.twitter.com/Ux6mDcxsWu
— Défenseur des droits (@Defenseurdroits) April 4, 2023
Dans l’histoire récente de la Préfecture de Police de Paris, ce sera la première fois que le numéro un de cette institution indépendante sera présent dans la salle où la préfecture de police pilote le maintien de l’ordre lors des manifestations. À plusieurs reprises, alors que les critiques se multiplient contre le recours de la force jugé excessif des forces de l’ordre, Laurent Nuñez a affirmé n’avoir « rien à cacher ».
Violences policières et formation de l’encadrement
Mme Hédon a précisé mardi sur France Info que ses services avaient été saisis de « 90 » signalements pour des violences policières. « Dans ces 90 réclamations arrivées depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, 80 (datent) de moins de quinze jours », a-t-elle dit. Pour elle, « il n’y a absolument aucun doute » sur l’accélération de ces saisines depuis le recours du gouvernement à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter par les députés de sa réforme contestée des retraites.
Interrogée sur la BRAV-M, l’unité motorisée de la police qui concentre nombre de critiques à Paris, Mme Hédon a estimé qu’il allait « falloir s’intéresser effectivement à la question de la formation de l’encadrement » de ces fonctionnaires. Une pétition réclamant sa dissolution a déjà recueilli plus de 240.000 signatures.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.