Des blocages de lycées et de sites universitaires ont à nouveau eu lieu jeudi matin à Lyon, Rennes, Lille ou Paris, dont celui du site historique de la Sorbonne, pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
À Paris, des actions ont été menées devant plusieurs sites universitaires, dont le centre de la Sorbonne de Paris 1, dans le Quartier latin, où un amas de poubelles et vélos bloquait l’accès à plusieurs entrées, a constaté une journaliste de l’AFP. L’université a informé les étudiants que les cours en présentiel sur ce site ne pourraient pas « se dérouler normalement ». Devant l’université de droit d’Assas, bloquée pour la deuxième fois depuis le début du mouvement, quelques étudiants étaient rassemblés devant des banderoles « Grand établissement culte de l’argent ».
Des blocages universitaires ont eu lieu aussi dans d’autres villes comme à Rennes, où la faculté de droit a été fermée par son Doyen. Les trois campus de l’université Lyon 2 étaient également fermés, tout comme le campus Carlone de Nice, bloqué par des étudiants.
Des blocages également devant des lycées
Du côté des lycées, des blocages ont eu lieu devant plusieurs établissements à Paris, dont Rodin (XIIIe arrondissement), Racine (VIIIe) ou Turgot (IIIe), où une soixantaine de jeunes étaient rassemblés. Au lycée Rodin, une centaine de lycéens se sont réunis, a constaté l’AFP. « On ne s’arrête pas, jusqu’au retrait », a indiqué à l’AFP Manès Nadel, responsable fédéral Paris du syndicat La Voix Lycéenne. « On va continuer à montrer qu’on est déterminés. »
Ailleurs en France, des actions ont eu lieu devant les lycées Thiers à Marseille, Fénelon, Montebello et Pasteur à Lille, Basch à Rennes ou Malherbe à Caen.
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