Soirées clandestines en plein confinement : une gérante de discothèque relaxée

Par Epoch Times avec AFP
16 septembre 2021 17:03 Mis à jour: 17 septembre 2021 10:52

La cour d’appel de Grenoble a relaxé, lundi, la responsable d’une discothèque de l’Isère où s’étaient déroulées, durant le premier confinement, des soirées clandestines en dépit des restrictions sanitaires, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

La juridiction a également renvoyé à des fins de poursuite la société gestionnaire de l’établissement, condamnée en première instance à 20.000 euros d’amende.

Le 22 janvier, le tribunal judiciaire de Vienne avait condamné la gérante de cette boîte de nuit située à Grenay, dans le nord du département, à huit mois de prison avec sursis pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

Lors de l’audience de première instance, le 8 janvier, elle avait assuré n’avoir été « au courant de rien ».

Considéré comme l’organisateur principal des soirées et déjà connu de la justice, son frère âgé de 20 ans avait écopé d’un an de prison ferme et de 500 euros d’amende.

Des « réunions entre amis »

À la barre du tribunal, le fils du fondateur de cette discothèque familiale avait minimisé les événements, évoquant simplement des « réunions entre amis » ayant rassemblé selon lui « 70 à 80 personnes ».

Ces soirées se déroulaient cependant dans la plus grande discrétion : la vidéosurveillance avait été désactivée, les photos étaient interdites, les paiements s’effectuaient exclusivement en liquide et les véhicules étaient garés à l’abri des regards.

La cour d’appel de Grenoble l’a condamné finalement à six mois de prison ferme.

 

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