Le chef des forces kurdes en Syrie a salué dimanche une « opération historique » menée grâce à un « travail conjoint des renseignements » avec Washington, après la mort présumée, dans une opération américaine selon des médias aux Etats-Unis, du chef du groupe Etat islamique (EI).
Sans confirmer nommément la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, a salué sur Twitter une « opération historique réussie » qui est « le résultat d’un travail conjoint des renseignements avec les Etats-Unis ».
Les combattants kurdes partenaires incontournables de Washington en Syrie
Ces forces dominées par des combattants kurdes ont été des partenaires incontournables de Washington en Syrie durant les longues années de lutte contre les jihadistes de l’EI.
Les FDS ont proclamé en mars dernier leur victoire face au « califat » de l’EI, après la reconquête du petit village de Baghouz, dernier bastion jihadiste dans l’extrême Est de la Syrie.
Erdogan calls on US to hand over Kurdish commander Mazloum Abdi https://t.co/RkxT6MZZca pic.twitter.com/Nk0R1rf4z1
— Al Jazeera English (@AJEnglish) October 25, 2019
Tout au long des grandes batailles contre l’EI, les FDS ont bénéficié du soutien fourni par une coalition internationale emmenée par Washington, à laquelle participe la France notamment.
Les forces kurdes rapprochement avec le régime de Bachar al-Assad
Depuis le 9 octobre, les forces kurdes sont confrontées dans le nord syrien à une offensive menée par l’armée turque et des supplétifs syriens après un feu vert de facto du président américain Donald Trump.
Se disant abandonnées par Washington, les forces kurdes ont amorcé un rapprochement inédit avec le régime de Bachar al-Assad et son grand allié russe, sans néanmoins rompre les ponts avec les Etats-Unis.
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