François de Rugy peut se sentir soulager. Le coût des travaux dans le logement de fonction au ministère de la Transition écologique était justifié, selon les résultats de l’inspection diligentée par le gouvernement, révélés samedi par Le Parisien.
Interrogé par l’agence France Presse (AFP), Matignon n’a pas souhaité faire de commentaire.
Le 11 juillet dernier, le site Mediapart avait évoqué des travaux à l’Hôtel de Roquelaure pour un montant de 63 000 euros. Ces révélations, ainsi que celles sur les dîners fastueux lorsque M. Rugy était président de l’Assemblée nationale, ont conduit mardi à sa démission du gouvernement.
Sur Twitter, M. de Rugy avait souligné la nécessité de rénover « régulièrement » cet Hôtel, et publié les courriels des devis. Matignon avait demandé au secrétariat général du gouvernement de diligenter une inspection afin de vérifier que les travaux se conformaient au « respect des règles« .
D’après une personne ayant eu accès au dossier, citée par Le Parisien, « a priori, tout est réglo » et « les sommes dépensées pour réaliser les travaux sont justifiées ».
« Si on n’est pas capable de régler ce genre de problème, ce n’est pas la peine de s’attaquer à la fraude fiscale internationale », s’agace le président d’@Anticor_org. https://t.co/viTlhUF3Jk
— Anticor (@anticor_org) July 22, 2019
Les auditions sur les dîner de @FdeRugy, menées par son copain, Michel Moreau, secrétaire général du président de l’assemblée nationale. (au centre), 17 000€/mois, 182m² de logement de fonction sans loyer et avec majordome nous expliquent que les dîner étaient « professionnels »? pic.twitter.com/8e7UOmaQ41
— No rage. (@no__rage) July 19, 2019
Les montants élevés s’expliquent par le choix de prestataires spécialisés dans les travaux de rénovation de ce genre de bâtiment construit au 18e siècle.
Les résultats de ce contrôle, ainsi que de celui ordonné par le président de l’Assemblée nationale sur les dépenses de François de Rugy, seront connus officiellement mardi.
Selon des premières indications vendredi de source proche de l’enquête parlementaire, celle-ci dédouane l’ancien titulaire du perchoir pour ses dîners somptueux qui étaient bien « professionnels ».
« Retour aux faits », a tweeté samedi une nouvelle fois François de Rugy, après les révélations du Parisien.
« Un jour, il reviendra sur tout cela, sur cette folie médiatique lancée par Médiapart », a-t-on développé dans l’entourage de M. Rugy. « Il interviendra quand nous en serons revenus aux réalités, aux faits, au droit – ce que les rapports commencent à dire », a-t-on ajouté, en précisant que l’ex-ministre « préparait d’arrache-pied sa contre-offensive avec son avocat ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.